DĂ©finition - La tension artĂ©rielle mesure la tension exercĂ©e par le sang sur les parois des artĂšres. Elle correspond Ă deux mesures celle de la tension exercĂ©e par le sang sur les artĂšres lors de la phase de contraction et d'Ă©jection des oreillettes et des ventricules pression systolique et celle exercĂ©e lors de la phase de remplissage des cavitĂ©s cardiaques pression diastolique. - L'hypertension artĂ©rielle correspond Ă une Ă©lĂ©vation de la pression artĂ©rielle dans les artĂšres. - On parle d'hypertension artĂ©rielle chez l'adulte lorsque la pression artĂ©rielle systolique est supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 140 mm Hg et la pression artĂ©rielle diastolique supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 90 mm Hg. EpidĂ©miologie La Caisse Nationale d'assurance-maladie des travailleurs salariĂ©s a rendu publique en mai 2000 une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e auprĂšs de 10 000 personnes victimes d'une hypertension sĂ©vĂšre. L'Ăąge moyen de ces personnes est de 63 ans. Il y a autant de femmes que d'hommes 51 %. PrĂšs des deux tiers de ces patients prĂ©sentent en plus un autre facteur de risque cardiovasculaire diabĂšte, tabagisme ou poids excessif. Cette enquĂȘte rĂ©vĂšle que - La prise en charge de l'hypertension artĂ©rielle est insuffisante pour 47 % des malades. - Seulement 27 % des moins de 60 ans ont une pression artĂ©rielle normalisĂ©e. - 85 % des diabĂ©tiques hypertendus n'ont pas une tension artĂ©rielle normale alors qu'ils cumulent deux facteurs de risque majeur de complications vasculaires hypertension et diabĂšte. Et Ă©galement pour les insuffisants rĂ©naux puisque dans 94% des cas, l'hypertension n'est pas assez traitĂ©e. - Pour 50 % des patients ayant une bithĂ©rapie, l'association choisie n'est pas optimale. - Seulement 48 % des diabĂ©tiques bĂ©nĂ©ficient d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion qui est pourtant le standard dans leur cas L'enquĂȘte montre aussi que contrairement aux recommandations officielles - 44 % des hypertendus n'ont pas rĂ©duit leur consommation de sel, - 14 % prennent encore trop d'alcool, - 53 % n'ont pas assez d'activitĂ© physique. Il reste donc beaucoup Ă faire en matiĂšre de dĂ©pistage et de traitement de l'hypertension artĂ©rielle. Prise en charge des patients hypertendus L'objectif d'une telle prise en charge est de - maintenir la pression artĂ©rielle au dessous de 140 mm Hg pour la pression artĂ©rielle systolique et 90 mm Hg pour la pression artĂ©rielle diastolique, - prĂ©venir, dĂ©pister et traiter les complications de l'hypertension artĂ©rielle, - dĂ©pister et prendre en charge les facteurs de risque modifiables, - favoriser l'observance. HygiĂšne de vie Lorsqu'on dĂ©tecte une hypertension artĂ©rielle, il faut prendre des mesures hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques - rĂ©duction du poids en cas de surcharge pondĂ©rale bĂ©nĂ©fique Ă partir d'une perte de 4-5 Kg, - modĂ©ration d'une consommation alcoolique excessive moins de 30 ml d'Ă©thanol par jour chez l'homme, moins de 15 Ă 20 ml d'Ă©thanol par jour chez la femme, - rĂ©duction de la ration sodĂ©e limiter les apports sodĂ©s Ă 6 g/jour, - autres mesures diĂ©tĂ©tiques telles qu'un rĂ©gime plus riche en fruits et en lĂ©gumes et plus pauvre en graisses saturĂ©es, - sevrage tabagique, - activitĂ© physique rĂ©guliĂšre. Traitement antihypertenseur Le traitement de l'hypertension artĂ©rielle doit ĂȘtre instaurĂ© dĂšs que les mesures rĂ©pĂ©tĂ©es de la pression artĂ©rielle ont confirmĂ© le diagnostic. Il dĂ©pend de l'estimation du risque cardio-vasculaire du patient hypertendu basĂ© sur la prĂ©sence d'autres facteurs de risque. On dĂ©bute gĂ©nĂ©ralement le traitement par des doses faibles d'antihypertenseur afin de rĂ©duire les effets indĂ©sirables. Le choix initial se porte sur l'une des 4 classes mĂ©dicamenteuses ayant fait l'objet d'essais probants diurĂ©tiques thiazidique Ă faible dose, bĂȘta-bloquant dihydropyridine de longue durĂ©e d'action ou inhibiteur de l'enzyme de conversion. Quand le premier mĂ©dicament est bien tolĂ©rĂ©, mais l'effet antihypertenseur insuffisant, l'addition d'un deuxiĂšme principe actif devrait ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©, en privilĂ©giant un diurĂ©tique thiazidique si le premier principe ne l'Ă©tait pas. D'autres mĂ©dicaments peuvent trouver leur place dans cette stratĂ©gie, en fonction des autres facteurs de risque associĂ©s. Mesures de la pression artĂ©rielle - La pression artĂ©rielle est mesurĂ©e Ă l'aide d'un manomĂštre Ă mercure. Les rĂ©sultats sont exprimĂ©s en millimĂštres de mercure mm Hg. - Elle doit ĂȘtre prise au repos. - Le diagnostic d'hypertension artĂ©rielle sera affirmĂ© aprĂšs 3 mesures consĂ©cutives au cours de 3 consultations successives. - Le mĂ©decin peut prescrire une mesure ambulatoire de la pression artĂ©rielle ou MAPA afin de confirmer son diagnostic. - Une autre mĂ©thode complĂ©mentaire de la prĂ©cĂ©dente l'automesure tensionnelle qui a aussi pour avantage de fournir sur une pĂ©riode relativement courte un nombre important de mesures. Elle permet au patient de mesurer lui mĂȘme sa tension artĂ©rielle matin et soir et de surveiller ainsi l'efficacitĂ© de son traitement. - Les appareils d'automesure sont des appareils oscillomĂ©triques Ă©lectroniques qui enregistrent l'amplitude des battements de l'artĂšre au niveau du bras ou du poignet. Il faut ĂȘtre trĂšs prudent car ces appareils ne s'avĂšrent pas tous fiables. Sur 23 appareils automatiques, la SociĂ©tĂ© europĂ©enne d'hypertension n'en recommande que 5. Hypertension artĂ©rielle et facteurs de risque associĂ©s - Le tabagisme L'arrĂȘt de la consommation tabagique est recommandĂ©e le plus tĂŽt possible ainsi qu'une abstinence durable. - Anomalies mĂ©taboliques > le diabĂšte de type 2 chez un patient diabĂ©tique hypertendu, un objectif tensionnel de 140/80 est recommandĂ© pour prĂ©venir les complications angiopathiques. Le recours Ă une plurithĂ©rapie est souvent proposĂ© dans ce cas. > DyslipidĂ©mies un traitement efficace des deux pathologies s'impose. - L'Ăąge est un facteur de risque quand il est supĂ©rieur Ă 45 ans chez l'homme et Ă 55 ans chez la femme. - Autres obĂ©sitĂ© abdominale, atteinte d'un organe cible, antĂ©cĂ©dents familiaux de maladie cardiovasculaire Ă un Ăąge prĂ©coce avant 55 ans chez le pĂšre ou 65 ans chez la mĂšre, consommation excessive d'alcool. C'est ainsi qu'on peut Ă©tablir une stratification du risque pour quantifier le pronostic d'un patient atteint d'une hypertension artĂ©rielle Tableau adaptĂ© de WHO-ISH 1999 - PAS = Pression artĂ©rielle systolique - PAD = Pression artĂ©rielle diastolique HTA "lĂ©gĂšre" PAS 140-159 PAD 90-99 HTA "modĂ©rĂ©e" PAS 160-179 PAD 100-109 HTA "sĂ©vĂšre" PAS > 180 PAD > 110 Pas d'autre facteur de risque Risque faible Risque moyen Risque Ă©levĂ© 1-2 facteurs de risque Risque moyen Risque moyen Risque Ă©levĂ© 3 facteurs de risque ou plus, ou atteinte d'un organe cible, ou diabĂšte Risque Ă©levĂ© Risque Ă©levĂ© Risque Ă©levĂ© Retentissement de l'hypertension artĂ©rielle sur les organes cibles Au niveau du systĂšme cardio-vasculaire L'hyperpression au niveau de l'aorte impose au ventricule gauche une augmentation du travail pour Ă©jecter le sang. Cette augmentation chronique du travail finit par entraĂźner une hypertrophie de ce ventricule qui peut Ă©voluer avec le temps vers une insuffisance cardiaque. Le dĂ©pistage de maladies cardio-vasculaires associĂ©es Ă l'hypertension artĂ©rielle est donc indispensable. C'est pour cela qu'il est recommandĂ© une fois par an de procĂ©der Ă un examen clinique interrogatoire Ă la recherche de signes Ă©vocateurs, palpation du pouls et de l'abdomen, auscultation Ă la recherche de souffles. Au niveau du rein L'hypertension peut avoir un retentissement majeur sur le rein avec un risque Ă long terme d'insuffisance rĂ©nale. Les petites artĂšres du rein se sclĂ©rosent petit Ă petit et peuvent se boucher. Le dĂ©bit de la filtration glomĂ©rulaire diminue alors avec apparition progressive et asymptomatique au dĂ©but d'une insuffisance rĂ©nale. Le dĂ©ficit de la fonction rĂ©nale est aggravĂ© quand, Ă l'hypertension, se greffe un trouble diabĂ©tique. Il est recommandĂ© pour dĂ©pister une atteinte rĂ©nale de doser tous les trois ans la crĂ©atininĂ©mie et la kaliĂ©mie Ă jeun et de calculer la clairance de la crĂ©atinine lorsque le premier dosage est normal. La recherche de la microalbuminurie est Ă©galement recommandĂ©e chez l'hypertendu diabĂ©tique. Au niveau du cerveau Le cerveau est l'organe qui souffre le plus de l'hypertension artĂ©rielle. Sous l'effet de l'hyperpression, des plaques d'athĂ©rome se forgent sur les artĂšres du cerveau qui se sclĂ©rosent et perdent leur souplesse. L'artĂšre peut alors se rompre entraĂźnant une hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale ou se boucher provoquant une ischĂ©mie. L'accident vasculaire cĂ©rĂ©bral survient plus d'une fois sur deux chez une personne hypertendue. Le traitement antihypertenseur est efficace en prĂ©vention de ces accidents cĂ©rĂ©braux. Pour en savoir plus ActualitĂ© Les dĂ©pĂȘches de sur l'hypertension artĂ©rielle Sites d'informations gĂ©nĂ©rales Hypertension artĂ©rielle RĂ©sumĂ©s des informations, l'assistance conseil online sur l'hypertension artĂ©rielle, la pression artĂ©rielle - comment fonctionne un systĂšme circulatoire en bonne santĂ©, informations sur la maladie d'hypertension artĂ©rielle, traitement, prĂ©vention, mesure de la pression artĂ©rielle, glossaire. DerniĂšre mise Ă jour le 08/08/2000. Hypertension artĂ©rielle DĂ©finition - Mesures de la tension - Etiologie - Clinique - Evolution - Examens Ă pratiquer - Formes Ă©tiologiques. PolycopiĂ© du serveur pĂ©dagogique de l'universitĂ© de Lyon. Par le Pr. H. Milon, cardiologie Lyon-Nord. La lutte contre l'hypertension DĂ©finition et classification de l'hypertension, Ă©pidĂ©miologie de l'Ă©lĂ©vation tensionnelle, physiopathologie de l'hypertension essentielle, hypertension ayant une cause identifiable, lĂ©sions organiques associĂ©es Ă l'hypertension, Ă©valuation clinique de l'hypertendu, la lutte contre l'hypertension en population, prise en charge de l'hypertension, co Ă»t-efficacitĂ©, Ă©valuation de la lutte contre l'hypertension en population, conclusions et recommandations. Rapport d'un comitĂ© OMS d'experts SĂ©rie de Rapports techniques No. 862 - GenĂšve, 24-31 octobre 1994. Prise en charge de l'hypertension artĂ©rielle Prise en charge de l'HTA essentielle lĂ©gĂšre, non compliquĂ©e de l'adulte en dehors de la grossesse RMO, thĂšme 14, 1997. Pourquoi et par quoi faut-il remplacer la mesure de la pression artĂ©rielle au cabinet mĂ©dical ? " En dehors des erreurs de mesure, les insuffisances de la mesure conventionnelle de la pression artĂ©rielle par mĂ©thode stĂ©thacoustique utilisant un sphygmomanomĂštre Ă mercure sont suffisamment nombreuses pour justifier son remplacement par d'autres mĂ©thodes de mesure, telles que la mesure ambulatoire de pression artĂ©rielle MAPA et l'automesure tensionnelle Ă domicile." Article de Guillaume Bobrie, Centre de mĂ©decine prĂ©ventive cardio-vasculaire, HĂŽpital Broussais, Paris, France. Paru dans MĂ©decine thĂ©rapeutique. Vol. 5, NumĂ©ro 9, Novembre 1999 691-8, Revue Hypertension artĂ©rielle. Contexte clinique de l'hypertension artĂ©rielle Bilan Ă©tiologique de l'hypertendu Le bilan OMS initial de routine - Contexte clinique Ă©vocateur - Contexte clinique non Ă©vocateur - Que retenir ? DonnĂ©es annexes. Par L Poggi, B VaĂŻsse, F Silhol, K Bouchlaghem de la FacultĂ© de MĂ©decine de Marseille, juillet 2000. HTA - Dossiers cliniques PrĂ©sentation de 10 cas cliniques. Dossier destinĂ© aux Ă©tudiants de DII et de DIV ainsi quaux candidats Ă lInternat. Par L Poggi, B VaĂŻsse, F Silhol, K Bouchlaghem de la FacultĂ© de MĂ©decine de Marseille, 09/10/2000. SĂ©miologie de l'hypertension artĂ©rielle et bilan d'un hypertendu GĂ©nĂ©ralitĂ©s - DĂ©marche sĂ©mĂ©iologie de l'HTA - Bilan d'un hypertendu - Tableaux rĂ©capitulatifs. Par L. Poggi, B. VaĂŻsse, F. Silhol, K. Bouchlaghem de la FacultĂ© de MĂ©decine de Marseille, Juin 2000. Traitement Traitement de l'hypertension artĂ©rielle PrĂ©vention de lHTA - Indications du traitement de lHTA - Traitement des facteurs de risque associĂ©s - Le traitement non mĂ©dicamenteux de lHTA - Les mĂ©dicaments de lHTA - A quel niveau abaisser la pression artĂ©rielle ? Choix du premier traitement - Suite du traitement. PolycopiĂ© du serveur pĂ©dagogique de l'universitĂ© de Lyon. Pr le Pr. H. Milon, cardiologie Lyon-Nord. Traitement optimal de l'hypertension artĂ©rielle chez les diabĂ©tiques de type 2 la leçon des Ă©tudes d'intervention UKPDS, HOT et ABCD Trois Ă©tudes d'intervention ont Ă©tĂ© analysĂ©es la United Kingdom prospective diabetic study UKPDS, l'Hypertension optimal treatment HOT et l'Appropriate blood control in diabetes ABCD. Ces Ă©tudes avaient toutes pour critĂšres de jugement la morbiditĂ© et la mortalitĂ© cardio-vasculaires. L'analyse de ces Ă©tudes montre qu'il est possible d'obtenir un contrĂŽle tensionnel optimal par un traitement mĂ©dical intensif. S'il ne semble pas exister de supĂ©rioritĂ© d'une classe thĂ©rapeutique par rapport Ă une autre pour Ă©quilibrer la pression artĂ©rielle, en revanche, l'obtention d'un bon Ă©quilibre se fait au prix d'une polymĂ©dication au cours du temps... Article issu de Sang Thrombose Vaisseaux. Vol. 11, NumĂ©ro 6, Juin - Juillet 1999 428-37, Mini-revues. Par Marie-Laure Virally, Jean-Philippe KĂ©vorkian, AndrĂ© Warnet et Pierre-Jean Guillausseau du Service de mĂ©decine interne, endocrinologie, nutrition, hĂŽpital LariboisiĂšre, Paris. Diagnostic et traitement de l'hypertension artĂ©rielle essentielle de l'adulte de 20 Ă 80 ans MĂ©thode gĂ©nĂ©rale - StratĂ©gie de la recherche documentaire - Recommandations et rĂ©fĂ©rences - Argumentaire Qui est hypertendu ? Quelle est la prise en charge initiale Ă recommander chez le patient hypertendu ? Quels patients hypertendus faut-il traiter par des mĂ©dicaments antihypertenseurs ? A quel niveau faut-il abaisser la pression artĂ©rielle ? Le traitement antihypertenseur mĂ©dicamenteux, propositions d'actions futures. Bibliographie. Par l'Anaes, septembre 1997. Document Hypertension artĂ©rielle et grossesse HTA de la grossesse PrĂ©-Ă©clampsie - Diagnostic diffĂ©rentiel de la prĂ©-Ă©clampsie. Cours de troisiĂšme cycle de l'universitĂ© Louis Pasteur de Strasbourg. Par le Pr - DerniĂšre mise Ă jour 5 mai 2000. Voir le document Hypertension artĂ©rielle gravidique Les risques - Le dĂ©pistage du risque - Que faire ? PrĂ©vention. D'aprĂšs le Guide de surveillance de la grossesse de l'ANDEM, Catherine TCHOBROUTSKY. Sur le site de Gyneweb. Voir le document Hypertension artĂ©rielle et grossesse Partie I DĂ©finition Hypertension artĂ©rielle et grossesse Partie II ToxĂ©mie gravidique et Ă©clampsie. SociĂ©tĂ©s savantes - ComitĂ© ComitĂ© Français de Lutte contre l'Hypertension ArtĂ©rielle FondĂ© en 1971, le CFLHTA est une association qui a pour buts de mieux faire connaĂźtre les problĂšmes de l'hypertension artĂ©rielle au grand public et plus particuliĂšrement au corps mĂ©dical ou au corps pharmaceutique et d'entreprendre toutes les actions de formation ou dinformation pour atteindre cet objectif. Les actions de formation menĂ©es par le CFLHTA reposent sur les travaux de la SociĂ©tĂ© française dHypertension ArtĂ©rielle, filiale de la SociĂ©tĂ© de Cardiologie ainsi que sur les travaux de la Ligue Mondiale contre lHypertension. Documents les conseils, les livrets, les fiches patient mais aussi le suivi du traitement, le stress et les activitĂ©s physiques. Voir le document SociĂ©tĂ© Française d'Hypertension artĂ©rielle La SFHTA est une sociĂ©tĂ© savante, filiale de la SociĂ©tĂ© Française de Cardiologie. Ce portail fĂ©dĂšre les diffĂ©rentes informations concernant l'hypertension artĂ©rielle. Il a Ă©tĂ© ouvert Ă l'occasion des XXes journĂ©es de l'hypertension artĂ©rielle Paris, 14-15 dĂ©cembre 2000. Voir le document La SociĂ©tĂ© quĂ©bĂ©coise d'hypertension artĂ©rielle Informations quotidiennes sur l'hypertension artĂ©rielle, revues mĂ©dicales avec articles du mois, cybersessions mĂ©dicales, guides thĂ©rapeutiques, Ă©tudes cliniques, conseils thĂ©rapeutiques, groupes de discussion. Voir le document
StreamAgainst Muco : un événement digital pour lutter contre la mucoviscidose. A la une
Comprendre lâhypertension artĂ©rielle Lâhypertension artĂ©rielle HTA est une maladie caractĂ©risĂ©e par une pression artĂ©rielle trop Ă©levĂ©e. La pression artĂ©rielle est la rĂ©sultante physique de lâĂ©jection du sang par le cĆur dans les vaisseaux sanguins. Elle sâexerce sur les parois vasculaires. Elle est caractĂ©risĂ©e par deux valeurs extrĂȘmes La valeur haute qui est mesurĂ©e lors de la contraction du cĆur systole et qui permet de propulser le sang par lâaorte vers les artĂšres pĂ©riphĂ©riques. La valeur basse mesurĂ©e lors de la relaxation du cĆur diastole, qui permet aux ventricules cardiaques de recevoir le sang arrivant dans les oreillettes par les veines caves et les veines pulmonaires. On parle dâhypertension artĂ©rielle lorsque lâune et/ou lâautre de ces valeurs, mesurĂ©e au repos, est supĂ©rieure aux valeurs normales 140 mmHg millimĂštres de mercure pour la pression systolique et 90mmHg pour la pression diastolique. La plus frĂ©quente des affections cardiovasculaires Lâhypertension artĂ©rielle est la maladie cardiovasculaire la plus frĂ©quente, et constitue mĂȘme la premiĂšre pathologie chronique en France. On estime quâun adulte sur trois est touchĂ©. Son incidence augmente avec lâĂąge elle concernerait ainsi moins de 10% des 18-34 ans contre plus de 65% aprĂšs 65 ans. Lâhypertension Ă©tant le plus souvent silencieuse sans symptĂŽme, de nombreuses personnes ignorent quâelles sont touchĂ©es. Seule une personne hypertendue sur deux aurait connaissance de son hypertension. Parmi elles, une sur deux seulement serait traitĂ©e par des mĂ©dicaments antihypertenseurs. Enfin, une personne traitĂ©e sur deux aurait une pression artĂ©rielle normalisĂ©e. Ces chiffres permettent de bien comprendre lâampleur de lâenjeu de santĂ© publique que reprĂ©sente la maladie, son diagnostic et son traitement. Source Bulletin Ă©pidĂ©miologique hebdomadaire, 2018 LâĂąge nâest pas le seul facteur de risque Dans lâimmense majoritĂ© des cas, lâhypertension artĂ©rielle est dite essentielle, parce quâaucune cause connue ne peut expliquer son apparition. Le trouble apparaĂźt insidieusement et silencieusement, dâautant plus prĂ©cocement que le sujet est exposĂ© Ă certains facteurs de risque le vieillissement, qui favorise la perte dâĂ©lasticitĂ© des artĂšres, constitue le premier facteur de risque non modifiable. Mais dâautres facteurs de risques sont dĂ©terminĂ©s par des habitudes ou une hygiĂšne de vie quâil est possible de modifier le surpoids, la sĂ©dentaritĂ©, une consommation Ă©levĂ©e de sel, le tabac ou encore lâalcool. Les facteurs de risque modifiables et non ou peu modifiables de lâhypertension artĂ©rielle © Inserm / FrĂ©dĂ©rique Koulikoff Dans 10 % des cas environ, lâhypertension artĂ©rielle est secondaire Ă une maladie des glandes surrĂ©nales adĂ©nome corticosurrĂ©nalien ou syndrome de Conn, tumeur de la mĂ©dullosurrĂ©nale ou phĂ©ochromocytome favorisant notamment la sĂ©crĂ©tion de cortisol ou dâadrĂ©naline dotĂ©s de propriĂ©tĂ©s hypertensives, une maladie rĂ©nale insuffisance ou polykystose rĂ©nale, stĂ©nose de lâartĂšre rĂ©nale..., une maladie vasculaire coarctation de lâaorte, une maladie endocrinienne maladie dâAddison, acromĂ©galie, dysthyroĂŻdieâŠ, certains traitements estrogĂšnes, ciclosporine, Ă©rythropoĂŻĂ©tineâŠ. Enfin, lâhypertension artĂ©rielle peut exceptionnellement avoir une origine gĂ©nĂ©tique syndrome de Gordon ou hypertension hyperkaliĂ©mique familiale. Un tueur silencieux aux consĂ©quences majeures Lâhypertension artĂ©rielle est souvent diagnostiquĂ©e de maniĂšre fortuite et tardivement, en raison de lâabsence de symptĂŽmes rĂ©vĂ©lateurs. NĂ©anmoins, mĂȘme sâils sont rares, certains troubles peuvent ĂȘtre Ă©vocateurs maux de tĂȘte permanents ou culminant le matin au rĂ©veil vertiges troubles de la vue palpitations cardiaques suĂ©es saignements de nez Des poussĂ©es hypertensives brutales peuvent aussi entraĂźner des malaises, de violents maux de tĂȘte ou des difficultĂ©s Ă respirer. Si elle nâest pas traitĂ©e, lâhypertension artĂ©rielle peut Ă terme entraĂźner des complications graves au niveau cardiovasculaire, cĂ©rĂ©brovasculaire ou au niveau de certains organes cibles rein, rĂ©tineâŠ. LâĂ©volution vers ces complications est gĂ©nĂ©ralement lente, mais peut ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ©e si dâautres facteurs de risque hypercholestĂ©rolĂ©mie, diabĂšte... coexistent et ne sont pas traitĂ©s ou contrĂŽlĂ©s. Les principales complications auxquelles sont exposĂ©es les personnes hypertendues sont lâaccident vasculaire cĂ©rĂ©bral AVC la cardiopathie ischĂ©mique angine de poitrine, infarctus du myocarde lâartĂ©riopathie des membres infĂ©rieurs lâinsuffisance rĂ©nale chronique la rĂ©tinopathie une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative Alzheimer et maladies apparentĂ©es Elles sâexpliquent par lâĂ©paississement et la rigidification progressive des artĂšres, ainsi que par lâaggravation de plaques dâathĂ©rome au niveau de certaines artĂšres clĂ©s artĂšre carotide, coronaire, rĂ©nale, fĂ©morale⊠sous lâimpact constant de la trop forte pression sanguine. Par ailleurs, la pression artĂ©rielle continuellement Ă©levĂ©e augmente le travail du cĆur afin de maintenir un dĂ©bit normal. Ă terme, cette Ă©volution se traduit par un Ă©paississement de la paroi du ventricule gauche, une augmentation de sa masse et une perte de contractilitĂ©. Cette hypertrophie ventriculaire gauche peut progressivement mener Ă lâinsuffisance cardiaque. Les principales complications associĂ©es Ă lâhypertension artĂ©rielle Un diagnostic essentiellement ambulatoire Au repos et dans des conditions non stressantes, les valeurs de pression artĂ©rielle systolique PAS et de pression artĂ©rielle diastolique PAD sont normalement respectivement infĂ©rieures Ă 140 mmHg et 90 mmHg. Mais la pression artĂ©rielle varie au cours de la journĂ©e dâune valeur basse au cours du sommeil, elle devient plus Ă©levĂ©e pendant la journĂ©e, a fortiori en cas dâactivitĂ© physique, dâexposition au froid, de choc Ă©motionnel, de stress⊠Une mesure unique de la pression artĂ©rielle ne peut donc suffire Ă poser le diagnostic. Le diagnostic est Ă©voquĂ© par le mĂ©decin en cas de PAS et/ou de PAD anormalement Ă©levĂ©es mesurĂ©e au cours de deux consultations diffĂ©rentes, sĂ©parĂ©es de quelques semaines supĂ©rieure Ă 140/90 mmHg ou une PAS supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 150 mmHg chez les plus de 80 ans. Le mĂ©decin rĂ©alise plusieurs mesures au cours de la mĂȘme consultation, Ă plusieurs minutes dâintervalle, Ă lâaide dâun brassard placĂ© Ă hauteur du cĆur chez le patient couchĂ© ou assis, aprĂšs plusieurs minutes de repos. Ces valeurs sont uniquement indicatrices car, outre la variabilitĂ© de la pression artĂ©rielle, lâapprĂ©hension des patients vis-Ă -vis de lâexamen ou de lâenvironnement mĂ©dicalisĂ© peut faire augmenter artificiellement leur tension effet blouse blanche ». Aussi, le diagnostic doit toujours ĂȘtre confirmĂ© par une automesure tensionnelle AMT ou une mesure ambulatoire de la pression artĂ©rielle MAPA LâAMT repose sur lâutilisation dâun autotensiomĂštre Ă domicile. Le patient doit mesurer sa tension artĂ©rielle chez lui au calme en reproduisant 3 fois la mesure le matin et 3 fois le soir, durant 3 jours consĂ©cutifs rĂšgle des 3. Le diagnostic est posĂ© face Ă des valeurs de PAS/PAD supĂ©rieures Ă 135/85 mmHg. La MAPA consiste Ă porter un brassard reliĂ© Ă un appareil Ă©lectrique portĂ© Ă la ceinture. Le tensiomĂštre mesure et enregistre les valeurs de pression artĂ©rielle tous les quarts dâheure durant 24 heures. Le diagnostic est posĂ© face Ă des valeurs de PAS/PAD moyennes supĂ©rieures Ă 130/80 mmHg. Une stratĂ©gie thĂ©rapeutique bien encadrĂ©e Le traitement antihypertenseur vise Ă ramener les chiffres tensionnels sous les valeurs normales afin de rĂ©duire au maximum le risque de complication Ă long terme. La premiĂšre action de prise en charge ne passe pas par la prescription de mĂ©dicaments, mais par des mesures hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques rĂ©duction du poids en cas de surcharge pondĂ©rale pratique dâune activitĂ© physique rĂ©guliĂšre adaptĂ©e Ă lâĂ©tat de santĂ© rĂ©duction de la consommation en sel moins de 6 g/jour rĂ©duction de la consommation dâalcool moins de 3 verres par jour pour les hommes et moins de 2 pour les femmes alimentation riche en lĂ©gumes et en fruits et pauvre en graisses dâorigine animale arrĂȘt du tabac Si ces nouvelles habitudes de vie ne permettent pas dâatteindre des valeurs tensionnelles normales aprĂšs trois mois, la prescription de mĂ©dicaments antihypertenseurs est envisagĂ©e dâabord prescrits en monothĂ©rapie un seul mĂ©dicament ou association plusieurs antihypertenseurs Ă doses faibles, le traitement pourra ĂȘtre adaptĂ© en cas de rĂ©ponse insuffisante ou dâintolĂ©rance changement de monothĂ©rapie ou dâassociation, adaptation de la posologie, ajout dâun nouveau traitement.... Il existe cinq classes thĂ©rapeutiques qui, grĂące Ă leur mĂ©canisme dâaction spĂ©cifique, possĂšdent des propriĂ©tĂ©s antihypertensives les diurĂ©tiques thiazidiques, qui favorisent lâĂ©limination de lâeau et du sel par les reins les inhibiteurs calciques, qui favorisent la vasodilatation en bloquant lâentrĂ©e de calcium dans les cellules musculaires des artĂšres les inhibiteurs de lâenzyme de conversion IEC et les inhibiteurs des rĂ©cepteurs de lâangiotensine II ARA2, qui contrent Ă diffĂ©rents niveaux le systĂšme rĂ©nine-angiotensine, une cascade de rĂ©gulation locale de la pression artĂ©rielle et de lâĂ©quilibre en eau et en sodium les bĂȘtabloquants, qui diminuent la frĂ©quence cardiaque les antihypertenseurs dâaction centrale, qui rĂ©gulent la tension artĂ©rielle au niveau cĂ©rĂ©bral Le choix de la/les classes thĂ©rapeutiques Ă prescrire est rĂ©alisĂ© en fonction du mĂ©canisme dâaction le plus adaptĂ© au profil du patient et selon ses antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux patient trĂšs ĂągĂ©, PAS Ă©levĂ©e avec PAD normale, insuffisance rĂ©nale, angor.... Les bĂȘtabloquants et, a fortiori, les inhibiteurs dâaction centrale ne sont pas prescrits en premiĂšre intention. La persistance dâune valeur de PA au-dessus des objectifs tensionnels malgrĂ© un traitement associant au moins 3 classes thĂ©rapeutiques diffĂ©rentes est considĂ©rĂ©e comme une HTA rĂ©sistante. Dix Ă 30 % des sujets hypertendus seraient concernĂ©s. Les enjeux de la recherche LâHTA mal contrĂŽlĂ©e expose les patients Ă un risque majeur de complication. La recherche se focalise donc largement sur le dĂ©veloppement de nouveaux traitements, quâils soient pharmacologiques ou chirurgicaux. Vers de nouveaux mĂ©dicaments⊠Du cĂŽtĂ© des recherches pharmacologiques, le dĂ©veloppement de quelques classes thĂ©rapeutiques pourraient prochainement aboutir Une nouvelle voie dâaction a rĂ©cemment Ă©tĂ© identifiĂ©e pour permettre de limiter la pression artĂ©rielle elle cible la nĂ©prilysine, une enzyme qui favorise normalement la dĂ©gradation des peptides natriurĂ©tiques, des peptides essentiellement produits par le cĆur qui favorisent habituellement lâĂ©limination urinaire du sodium et la vasodilatation. Lâinhibition de la nĂ©prilysine permet aux peptides dâagir plus longuement dans lâorganisme. Pour lâheure, cette approche thĂ©rapeutique est lâune des deux voies dâaction de ces molĂ©cules angiotensin receptor neprilysin inhibitor, la deuxiĂšme ciblant la voie rĂ©nine-angiotensine-aldostĂ©rone. Le sacubitril constitue actuellement le seul reprĂ©sentant de cette classe thĂ©rapeutique, indiquĂ©e dans lâinsuffisance cardiaque dont lâHTA est une des composantes. Une autre classe thĂ©rapeutique pourrait Ă©galement ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e celle des inhibiteurs de lâaminopeptidase A. Ces molĂ©cules visent Ă cibler lâactivitĂ© du systĂšme rĂ©nine-angiotensine cĂ©rĂ©bral qui est anormalement Ă©levĂ©e chez les patients hypertendus. Elles permettraient de mieux contrĂŽler la tension artĂ©rielle par une action centrale. Enfin, des donnĂ©es suggĂ©rant que le systĂšme immunitaire est impliquĂ© dans la physiopathologie des maladies cardiovasculaires comme lâHTA sâaccumulent. En effet, lâinflammation chronique associĂ©e Ă certaines conditions surpoids, tabagisme⊠engendrerait une inflammation vasculaire chronique Ă bas bruit, dans laquelle certains mĂ©diateurs de lâimmunitĂ© sont surexprimĂ©s cytokinesâŠ. Des travaux prĂ©liminaires cherchent Ă cibler les mĂ©diateurs de lâimmunitĂ© rĂ©duisant lâinflammation vasculaire, et secondairement la pression artĂ©rielle. ⊠et dâautres approches thĂ©rapeutiques ParallĂšlement, les progrĂšs technologiques et la meilleure connaissance de la physiopathologie de lâHTA ont progressivement permis dâenvisager des approches interventionnelles pour combattre les formes rĂ©sistantes. Parmi les diffĂ©rentes techniques en cours de dĂ©veloppement, la dĂ©nervation rĂ©nale est la plus avancĂ©e elle consiste Ă dĂ©truire â par radiofrĂ©quence ou par ultrasons â les fibres nerveuses sympathiques innervant les artĂšres rĂ©nales. Ces derniĂšres sont en effet impliquĂ©es dans la neuromodulation de la pression artĂ©rielle. Des essais cliniques sont aujourdâhui menĂ©s pour dĂ©terminer quels sont les patients les plus aptes Ă rĂ©pondre Ă ce traitement, les modalitĂ©s opĂ©ratoires optimales garantissant le meilleur rĂ©sultat et lâefficacitĂ© Ă long terme de la technique. Elle est dâores et dĂ©jĂ proposĂ©e dans certains cas dâHTA sĂ©vĂšre et rĂ©sistante, Ă risque pour le patient. La stimulation Ă©lectrique des barorĂ©cepteurs est une autre approche en dĂ©veloppement. Elle se fonde sur la prĂ©sence de fibres nerveuses sensibles Ă la pression artĂ©rielle au niveau de la carotide et de la crosse de lâaorte. Dans les situations normales, une augmentation de la pression artĂ©rielle est suivie par un rĂ©flexe de vasodilatation et une baisse de la frĂ©quence cardiaque bradycardie qui permettent de rĂ©tablir une valeur normale. La plupart du temps, les barorĂ©cepteurs des patients hypertendus deviennent progressivement moins sensibles et perdent leur capacitĂ© Ă rĂ©guler la pression artĂ©rielle. Lâimplantation dâun stimulateur dĂ©livrant un faible courant Ă©lectrique est aujourdâhui Ă©tudiĂ©e afin de stimuler les barorĂ©cepteurs et de rĂ©tablir ainsi cette capacitĂ© de rĂ©gulation de la pression artĂ©rielle. Elle fait aujourdâhui lâobjet dâĂ©tudes cliniques dans des services spĂ©cialisĂ©s au cours desquelles la sĂ©curitĂ©, lâefficacitĂ© Ă court et long terme et la tolĂ©rance de lâapproche invasive doivent ĂȘtre mieux Ă©tudiĂ©es. Des Ă©tudes permettront Ă©galement de dĂ©terminer sâil est possible dâobtenir un meilleur contrĂŽle de lâHTA en associant la dĂ©nervation rĂ©nale et la stimulation Ă©lectrique des barorĂ©cepteurs. Dossier rĂ©alisĂ© en collaboration avec Bernard LĂ©vy, unitĂ© 970 Inserm/UniversitĂ© Paris Descartes, Paris Centre de recherche cardiovasculaire PARCC, HĂŽpital europĂ©en George Pompidou, Paris.- ĐšŐžÖĐżŐĄŐșĐŸĐ·Ń ŐŻ
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Alâoccasion de la JournĂ©e Nationale de Lutte contre lâhypertension ArtĂ©rielle, qui a lieu aujourdâhui, le ComitĂ© Français de Lutte contre lâHyperten1 Path 2 645DBCB3-7979-441A-BA4B
LeComitĂ© français de lutte contre lâhypertension artĂ©rielle (CFLHTA) Mis en ligne le 01/03/2001 Auteurs : Lire l'article complet (pdf / 160,08 Ko) FondĂ© en 1971, le ComitĂ© français de lutte
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