Jeme rapproche du ComitĂ© de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle. 19/12/2016
DĂ©bats Les Ă©ditorialistes du Point A votre santĂ© VIDÉO. À l'occasion de la journĂ©e nationale contre l'HTA, est lancĂ© un dispositif d'analyse inĂ©dit des rĂ©sultats de l'automesure de la tension. La tension artĂ©rielle doit ĂȘtre rĂ©guliĂšrement mesurĂ©e, a fortiori aprĂšs 50 ans © SIPA/VALINCO Longtemps qualifiĂ©e de "tueur silencieux", l'hypertension artĂ©rielle est dĂ©sormais accusĂ©e de faire "perdre la tĂȘte". En d'autres termes, le fait d'avoir une tension supĂ©rieure Ă  14/9 en rĂ©alitĂ© Ă  140 et 90 millimĂštres de mercure, lors des phases de vidage et de remplissage de la pompe cardiaque augmenterait les risques de prĂ©senter des troubles de la mĂ©moire, voire de dĂ©velopper une maladie d'Alzheimer. Plus qu'un Ă©ventuel raccourcissement de la vie, cette menace devrait inciter un nombre croissant de personnes Ă  faire rĂ©guliĂšrement mesurer leur tension ou Ă  la mesurer elles-mĂȘmes grĂące aux autotensiomĂštres commercialisĂ©s depuis des annĂ©es. C'est en tout cas l'espoir du comitĂ© français de lutte contre l'hypertension artĂ©rielle CFLHTA et de ses partenaires qui lancent aujourd'hui la campagne "Quand l'hypertension fait perdre la tĂȘte", Ă  l'occasion de la journĂ©e nationale de lutte contre l'hypertension. Comme pour la plupart des journĂ©es nationales, les rĂ©sultats d'un sondage sont dĂ©voilĂ©s. C'est ainsi que l'on apprend que prĂšs du tiers de la population française ĂągĂ©e de 35 ans et plus prend un traitement antihypertenseur. Et que ce pourcentage est stable par rapport aux enquĂȘtes Flahs prĂ©cĂ©dentes de 2010 et 2012. Cette enquĂȘte montre aussi que la pression artĂ©rielle de seulement 49 % des patients sous antihypertenseur est contrĂŽlĂ©e. On est donc encore loin des 70 %, l'objectif espĂ©rĂ© pour la fin 2015. Pour le Pr Jean-Jacques Mourad de l'hĂŽpital Avicenne AP-HP, Bobigny, prĂ©sident du CFLHTA, cette absence d'amĂ©lioration du contrĂŽle de l'HTA en France s'explique Ă  la fois par la mauvaise observance des patients, l'inertie thĂ©rapeutique des mĂ©decins et l'efficacitĂ© insuffisante de certains traitements. Un site internet unique au monde Or, de nombreuses Ă©tudes ont montrĂ© une Ă©lĂ©vation d'un facteur 1,6 Ă  3,6 selon les Ă©tudes du risque ultĂ©rieur de dĂ©mence chez les personnes hypertendues Ă  50 ans. "On estime que la moitiĂ© des cas d'Alzheimer seraient attribuables Ă  des facteurs de risque vasculaire [HTA mais aussi diabĂšte, tabac...] qui sont modifiables", rappelle le Pr Olivier Hanon de l'hĂŽpital Broca AP-HP Ă  Paris. Et effectivement, une rĂ©cente Ă©tude a montrĂ© qu'un traitement antihypertenseur pouvait diminuer de 55 % le risque de dĂ©mence chez des personnes Ă  risque. "C'est Ă  ce jour le seul traitement ayant dĂ©montrĂ© une efficacitĂ© pour rĂ©duire le risque de maladie d'Alzheimer", a rappelĂ© ce spĂ©cialiste, prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© française de gĂ©riatrie et de gĂ©rontologie. Mais avant de traiter, il importe de dĂ©pister l'hypertension artĂ©rielle et de suivre son Ă©volution. Et dans ce domaine, l'unitĂ© d'hypertension artĂ©rielle de l'hĂŽpital europĂ©en Georges-Pompidou Ă  Paris AP-HP vient d'innover, en lançant un site internet sur lequel les personnes pratiquant l'automesure de la pression artĂ©rielle peuvent bĂ©nĂ©ficier d'une aide pour interprĂ©ter les rĂ©sultats obtenus. Accessible gratuitement, c'est le premier site de ce type en France et dans le monde, selon le Dr Nicolas Postel-Vinay de l'HEGP. En pratique, il suffit Ă  toute personne ayant fait trois mesures de pression artĂ©rielle matin et soir durant cinq jours avec un appareil d'automesure d'entrer ses rĂ©sultats dans le systĂšme, ainsi que d'autres informations Ăąge, sexe, diabĂšte, insuffisance rĂ©nale, antĂ©cĂ©dent d'AVC, tabagisme. Et trĂšs vite, cette personne peut ĂȘtre rassurĂ©e ou invitĂ©e Ă  consulter un mĂ©decin. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Combattre l'hypertension artĂ©rielle pour ne pas perdre la tĂȘte Rire - Les grands textes des Grecs et des Romains Amusons-nous avec les textes, prĂ©sentĂ©s dans ce Point RĂ©fĂ©rences par les meilleurs spĂ©cialistes de la littĂ©rature grecque et latine. GrĂące Ă  eux, le contexte historique et biographique des “private jokes” antiques devient clair, les subtilitĂ©s de la langue et de la mĂ©trique, aisĂ©es Ă  comprendre. 6 Commentaires Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point. Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point. LeComitĂ© Français de Lutte contre l'Hypertension ArtĂ©rielle (CFLHTA) souhaite informer le. Comment sait-on que l'on est hypertendu ? Le sa. Aliments A Eviter Contre L’hypertension Hypertension et vous, vous dormez comment ? A l’occasion de la JournĂ©e nationale de lutte contre l’hypertension du 14 dĂ©cembre 2010, le ComitĂ© français de lutte contre l’hypertension artĂ©rielle CFLHTA lance une campagne d’information autour du thĂšme du sommeil. Quel lien existe-t-il entre sommeil et pression artĂ©rielle ?Un mauvais sommeil augmente le risque d’hypertensionAu cours du sommeil, la pression artĂ©rielle baisse et met le cƓur et les artĂšres au repos. En cas de troubles du sommeil, la pression artĂ©rielle est perturbĂ©e, ce qui peut favoriser une hypertension artĂ©rielle ou modifier l’efficacitĂ© d’un traitement est donc important de dĂ©pister les troubles du sommeil. La somnolence durant la journĂ©e est un bon indicateur, tout comme les ronflements ou les apnĂ©es du sommeil multiples arrĂȘts respiratoires au cours du sommeil.Le ComitĂ© vient d’éditer un livret Ă  destination des hypertendus afin de les informer et de les aider Ă  dĂ©pister d’éventuels troubles du sommeil sur l’hypertensionQuelque 11 millions de Français sont traitĂ©s pour hypertension artĂ©rielle. On estime par ailleurs que plus de 4 millions ignorent avoir une tension artĂ©rielle trop Ă©levĂ©e. Or une hypertension non traitĂ©e double le risque de maladie parle d’hypertension Ă  partir des chiffres tensionnels 140 mmHg pression systolique / 90 mmHg pression diastolique.En conclusion, faites mesurer votre pression artĂ©rielle Ă  chaque consultation !Notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă  la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir Dossier de presse du ComitĂ© français de lutte contre l’hypertension artĂ©rielle CFLHTA, dĂ©cembre 2010. Crééen 1972, le ComitĂ© Français de Lutte contre l'Hypertension ArtĂ©rielle ( CFLHTA) est une association rĂ©gie par la loi de 1901. D’aprĂšs une Ă©tude rĂ©alisĂ©e Ă  la demande du ComitĂ© français de lutte contre l’hypertension artĂ©rielle, 30% des plus de 35 ans sont traitĂ©s par un mĂ©dicament antihypertenseur. Mais. PubliĂ© le 13/12/2009 Ă  11h00 - Mise Ă  jour le 20/09/2012 Ă  16h17 par Catherine Viot - Lecture en 2 min Le 15 dĂ©cembre 2009, Ă  l'occasion de la journĂ©e nationale de l'hypertension, le ComitĂ© français de lutte contre l'hypertension artĂ©rielle propose un test sur Internet permettant d'Ă©valuer l'Ă©tat de ses artĂšres, reflet du risque cardio-vasculaire. JournĂ©e de l’hypertension un test pour Ă©valuer ses risques En France, 15 millions de personnes sont concernĂ©es par l'hypertension prĂšs de 11 millions sont traitĂ©es et on estime qu'environ quatre millions ne sont pas dĂ©pistĂ©es. Une personne de plus de 65 ans sur deux est touchĂ©e par la l'Ăąge, le tabac, l'excĂšs de cholestĂ©rol et le diabĂšte, l'hypertension est l'un des principaux facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire accident vasculaire cĂ©rĂ©bral ou infarctus du myocarde, artĂ©riopathie des membres de pression dans les vaisseaux rigidifie les artĂšres, accĂ©lĂ©rant leur vieillissement et augmentant le risque de formation de dĂ©pĂŽts qui les beaucoup d'hypertendus, le risque cardiovasculaire reste abstrait, car l'hypertension donne peu de symptĂŽmes, voire pas du tout. Six questions pour connaĂźtre l'Ăąge de ses artĂšres Le ComitĂ© français de lutte contre l'hypertension artĂ©rielle CFLHTA a eu l'idĂ©e d'aider les personnes souffrant d'hypertension Ă  prendre conscience de leur risque cardiovasculaire Ă  travers un test rapide et validĂ© scientifiquement intitulĂ© "Hypertendus, connaissez-vous l'Ăąge de vos artĂšres ?".Pour le faire, il vous suffit de vous rendre sur le site et de rĂ©pondre Ă  six questions simples votre Ăąge, votre sexe, si vous ĂȘtes diabĂštique... Il vous faudra connaĂźtre votre pression systolique le plus haut des deux chiffres de la tension artĂ©rielle et vos taux de cholestĂ©rol total et de bon cholestĂ©rol HDL.Ces donnĂ©es permettent Ă  un programme informatique de calculer instantanĂ©ment l'Ăąge rĂ©el de vos artĂšres, Ăąge vasculaire, que vous pouvez comparer Ă  votre Ăąge Flash 2009 menĂ©e par le CFLHTA montre que 83 % des hypertendus ont un Ăąge vasculaire supĂ©rieur Ă  celui qu'indique leur date de naissance. Mais 10% d'entre eux seulement en sont conscients. Vous aimez cet article ? Cet Ă©tĂ©, profitez de nos offres d’abonnement Ă  prix rĂ©duits pour partager ensemble bonne humeur, conseils santĂ©, bons plans et infos immanquables ! Avec Notre Temps SantĂ© & Bien-Être, prenez soin de vous. Crééen 1972, le ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle (CFLHTA) est une association rĂ©gie par la loi de 1901. ComitĂ© De Lutte Contre L Hypertension ArtĂ©rielle :
DĂ©finition - La tension artĂ©rielle mesure la tension exercĂ©e par le sang sur les parois des artĂšres. Elle correspond Ă  deux mesures celle de la tension exercĂ©e par le sang sur les artĂšres lors de la phase de contraction et d'Ă©jection des oreillettes et des ventricules pression systolique et celle exercĂ©e lors de la phase de remplissage des cavitĂ©s cardiaques pression diastolique. - L'hypertension artĂ©rielle correspond Ă  une Ă©lĂ©vation de la pression artĂ©rielle dans les artĂšres. - On parle d'hypertension artĂ©rielle chez l'adulte lorsque la pression artĂ©rielle systolique est supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  140 mm Hg et la pression artĂ©rielle diastolique supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  90 mm Hg. EpidĂ©miologie La Caisse Nationale d'assurance-maladie des travailleurs salariĂ©s a rendu publique en mai 2000 une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e auprĂšs de 10 000 personnes victimes d'une hypertension sĂ©vĂšre. L'Ăąge moyen de ces personnes est de 63 ans. Il y a autant de femmes que d'hommes 51 %. PrĂšs des deux tiers de ces patients prĂ©sentent en plus un autre facteur de risque cardiovasculaire diabĂšte, tabagisme ou poids excessif. Cette enquĂȘte rĂ©vĂšle que - La prise en charge de l'hypertension artĂ©rielle est insuffisante pour 47 % des malades. - Seulement 27 % des moins de 60 ans ont une pression artĂ©rielle normalisĂ©e. - 85 % des diabĂ©tiques hypertendus n'ont pas une tension artĂ©rielle normale alors qu'ils cumulent deux facteurs de risque majeur de complications vasculaires hypertension et diabĂšte. Et Ă©galement pour les insuffisants rĂ©naux puisque dans 94% des cas, l'hypertension n'est pas assez traitĂ©e. - Pour 50 % des patients ayant une bithĂ©rapie, l'association choisie n'est pas optimale. - Seulement 48 % des diabĂ©tiques bĂ©nĂ©ficient d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion qui est pourtant le standard dans leur cas L'enquĂȘte montre aussi que contrairement aux recommandations officielles - 44 % des hypertendus n'ont pas rĂ©duit leur consommation de sel, - 14 % prennent encore trop d'alcool, - 53 % n'ont pas assez d'activitĂ© physique. Il reste donc beaucoup Ă  faire en matiĂšre de dĂ©pistage et de traitement de l'hypertension artĂ©rielle. Prise en charge des patients hypertendus L'objectif d'une telle prise en charge est de - maintenir la pression artĂ©rielle au dessous de 140 mm Hg pour la pression artĂ©rielle systolique et 90 mm Hg pour la pression artĂ©rielle diastolique, - prĂ©venir, dĂ©pister et traiter les complications de l'hypertension artĂ©rielle, - dĂ©pister et prendre en charge les facteurs de risque modifiables, - favoriser l'observance. HygiĂšne de vie Lorsqu'on dĂ©tecte une hypertension artĂ©rielle, il faut prendre des mesures hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques - rĂ©duction du poids en cas de surcharge pondĂ©rale bĂ©nĂ©fique Ă  partir d'une perte de 4-5 Kg, - modĂ©ration d'une consommation alcoolique excessive moins de 30 ml d'Ă©thanol par jour chez l'homme, moins de 15 Ă  20 ml d'Ă©thanol par jour chez la femme, - rĂ©duction de la ration sodĂ©e limiter les apports sodĂ©s Ă  6 g/jour, - autres mesures diĂ©tĂ©tiques telles qu'un rĂ©gime plus riche en fruits et en lĂ©gumes et plus pauvre en graisses saturĂ©es, - sevrage tabagique, - activitĂ© physique rĂ©guliĂšre. Traitement antihypertenseur Le traitement de l'hypertension artĂ©rielle doit ĂȘtre instaurĂ© dĂšs que les mesures rĂ©pĂ©tĂ©es de la pression artĂ©rielle ont confirmĂ© le diagnostic. Il dĂ©pend de l'estimation du risque cardio-vasculaire du patient hypertendu basĂ© sur la prĂ©sence d'autres facteurs de risque. On dĂ©bute gĂ©nĂ©ralement le traitement par des doses faibles d'antihypertenseur afin de rĂ©duire les effets indĂ©sirables. Le choix initial se porte sur l'une des 4 classes mĂ©dicamenteuses ayant fait l'objet d'essais probants diurĂ©tiques thiazidique Ă  faible dose, bĂȘta-bloquant dihydropyridine de longue durĂ©e d'action ou inhibiteur de l'enzyme de conversion. Quand le premier mĂ©dicament est bien tolĂ©rĂ©, mais l'effet antihypertenseur insuffisant, l'addition d'un deuxiĂšme principe actif devrait ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ©, en privilĂ©giant un diurĂ©tique thiazidique si le premier principe ne l'Ă©tait pas. D'autres mĂ©dicaments peuvent trouver leur place dans cette stratĂ©gie, en fonction des autres facteurs de risque associĂ©s. Mesures de la pression artĂ©rielle - La pression artĂ©rielle est mesurĂ©e Ă  l'aide d'un manomĂštre Ă  mercure. Les rĂ©sultats sont exprimĂ©s en millimĂštres de mercure mm Hg. - Elle doit ĂȘtre prise au repos. - Le diagnostic d'hypertension artĂ©rielle sera affirmĂ© aprĂšs 3 mesures consĂ©cutives au cours de 3 consultations successives. - Le mĂ©decin peut prescrire une mesure ambulatoire de la pression artĂ©rielle ou MAPA afin de confirmer son diagnostic. - Une autre mĂ©thode complĂ©mentaire de la prĂ©cĂ©dente l'automesure tensionnelle qui a aussi pour avantage de fournir sur une pĂ©riode relativement courte un nombre important de mesures. Elle permet au patient de mesurer lui mĂȘme sa tension artĂ©rielle matin et soir et de surveiller ainsi l'efficacitĂ© de son traitement. - Les appareils d'automesure sont des appareils oscillomĂ©triques Ă©lectroniques qui enregistrent l'amplitude des battements de l'artĂšre au niveau du bras ou du poignet. Il faut ĂȘtre trĂšs prudent car ces appareils ne s'avĂšrent pas tous fiables. Sur 23 appareils automatiques, la SociĂ©tĂ© europĂ©enne d'hypertension n'en recommande que 5. Hypertension artĂ©rielle et facteurs de risque associĂ©s - Le tabagisme L'arrĂȘt de la consommation tabagique est recommandĂ©e le plus tĂŽt possible ainsi qu'une abstinence durable. - Anomalies mĂ©taboliques > le diabĂšte de type 2 chez un patient diabĂ©tique hypertendu, un objectif tensionnel de 140/80 est recommandĂ© pour prĂ©venir les complications angiopathiques. Le recours Ă  une plurithĂ©rapie est souvent proposĂ© dans ce cas. > DyslipidĂ©mies un traitement efficace des deux pathologies s'impose. - L'Ăąge est un facteur de risque quand il est supĂ©rieur Ă  45 ans chez l'homme et Ă  55 ans chez la femme. - Autres obĂ©sitĂ© abdominale, atteinte d'un organe cible, antĂ©cĂ©dents familiaux de maladie cardiovasculaire Ă  un Ăąge prĂ©coce avant 55 ans chez le pĂšre ou 65 ans chez la mĂšre, consommation excessive d'alcool. C'est ainsi qu'on peut Ă©tablir une stratification du risque pour quantifier le pronostic d'un patient atteint d'une hypertension artĂ©rielle Tableau adaptĂ© de WHO-ISH 1999 - PAS = Pression artĂ©rielle systolique - PAD = Pression artĂ©rielle diastolique HTA "lĂ©gĂšre" PAS 140-159 PAD 90-99 HTA "modĂ©rĂ©e" PAS 160-179 PAD 100-109 HTA "sĂ©vĂšre" PAS > 180 PAD > 110 Pas d'autre facteur de risque Risque faible Risque moyen Risque Ă©levĂ© 1-2 facteurs de risque Risque moyen Risque moyen Risque Ă©levĂ© 3 facteurs de risque ou plus, ou atteinte d'un organe cible, ou diabĂšte Risque Ă©levĂ© Risque Ă©levĂ© Risque Ă©levĂ© Retentissement de l'hypertension artĂ©rielle sur les organes cibles Au niveau du systĂšme cardio-vasculaire L'hyperpression au niveau de l'aorte impose au ventricule gauche une augmentation du travail pour Ă©jecter le sang. Cette augmentation chronique du travail finit par entraĂźner une hypertrophie de ce ventricule qui peut Ă©voluer avec le temps vers une insuffisance cardiaque. Le dĂ©pistage de maladies cardio-vasculaires associĂ©es Ă  l'hypertension artĂ©rielle est donc indispensable. C'est pour cela qu'il est recommandĂ© une fois par an de procĂ©der Ă  un examen clinique interrogatoire Ă  la recherche de signes Ă©vocateurs, palpation du pouls et de l'abdomen, auscultation Ă  la recherche de souffles. Au niveau du rein L'hypertension peut avoir un retentissement majeur sur le rein avec un risque Ă  long terme d'insuffisance rĂ©nale. Les petites artĂšres du rein se sclĂ©rosent petit Ă  petit et peuvent se boucher. Le dĂ©bit de la filtration glomĂ©rulaire diminue alors avec apparition progressive et asymptomatique au dĂ©but d'une insuffisance rĂ©nale. Le dĂ©ficit de la fonction rĂ©nale est aggravĂ© quand, Ă  l'hypertension, se greffe un trouble diabĂ©tique. Il est recommandĂ© pour dĂ©pister une atteinte rĂ©nale de doser tous les trois ans la crĂ©atininĂ©mie et la kaliĂ©mie Ă  jeun et de calculer la clairance de la crĂ©atinine lorsque le premier dosage est normal. La recherche de la microalbuminurie est Ă©galement recommandĂ©e chez l'hypertendu diabĂ©tique. Au niveau du cerveau Le cerveau est l'organe qui souffre le plus de l'hypertension artĂ©rielle. Sous l'effet de l'hyperpression, des plaques d'athĂ©rome se forgent sur les artĂšres du cerveau qui se sclĂ©rosent et perdent leur souplesse. L'artĂšre peut alors se rompre entraĂźnant une hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale ou se boucher provoquant une ischĂ©mie. L'accident vasculaire cĂ©rĂ©bral survient plus d'une fois sur deux chez une personne hypertendue. Le traitement antihypertenseur est efficace en prĂ©vention de ces accidents cĂ©rĂ©braux. Pour en savoir plus ActualitĂ© Les dĂ©pĂȘches de sur l'hypertension artĂ©rielle Sites d'informations gĂ©nĂ©rales Hypertension artĂ©rielle RĂ©sumĂ©s des informations, l'assistance conseil online sur l'hypertension artĂ©rielle, la pression artĂ©rielle - comment fonctionne un systĂšme circulatoire en bonne santĂ©, informations sur la maladie d'hypertension artĂ©rielle, traitement, prĂ©vention, mesure de la pression artĂ©rielle, glossaire. DerniĂšre mise Ă  jour le 08/08/2000. Hypertension artĂ©rielle DĂ©finition - Mesures de la tension - Etiologie - Clinique - Evolution - Examens Ă  pratiquer - Formes Ă©tiologiques. PolycopiĂ© du serveur pĂ©dagogique de l'universitĂ© de Lyon. Par le Pr. H. Milon, cardiologie Lyon-Nord. La lutte contre l'hypertension DĂ©finition et classification de l'hypertension, Ă©pidĂ©miologie de l'Ă©lĂ©vation tensionnelle, physiopathologie de l'hypertension essentielle, hypertension ayant une cause identifiable, lĂ©sions organiques associĂ©es Ă  l'hypertension, Ă©valuation clinique de l'hypertendu, la lutte contre l'hypertension en population, prise en charge de l'hypertension, co Ă»t-efficacitĂ©, Ă©valuation de la lutte contre l'hypertension en population, conclusions et recommandations. Rapport d'un comitĂ© OMS d'experts SĂ©rie de Rapports techniques No. 862 - GenĂšve, 24-31 octobre 1994. Prise en charge de l'hypertension artĂ©rielle Prise en charge de l'HTA essentielle lĂ©gĂšre, non compliquĂ©e de l'adulte en dehors de la grossesse RMO, thĂšme 14, 1997. Pourquoi et par quoi faut-il remplacer la mesure de la pression artĂ©rielle au cabinet mĂ©dical ? " En dehors des erreurs de mesure, les insuffisances de la mesure conventionnelle de la pression artĂ©rielle par mĂ©thode stĂ©thacoustique utilisant un sphygmomanomĂštre Ă  mercure sont suffisamment nombreuses pour justifier son remplacement par d'autres mĂ©thodes de mesure, telles que la mesure ambulatoire de pression artĂ©rielle MAPA et l'automesure tensionnelle Ă  domicile." Article de Guillaume Bobrie, Centre de mĂ©decine prĂ©ventive cardio-vasculaire, HĂŽpital Broussais, Paris, France. Paru dans MĂ©decine thĂ©rapeutique. Vol. 5, NumĂ©ro 9, Novembre 1999 691-8, Revue Hypertension artĂ©rielle. Contexte clinique de l'hypertension artĂ©rielle Bilan Ă©tiologique de l'hypertendu Le bilan OMS initial de routine - Contexte clinique Ă©vocateur - Contexte clinique non Ă©vocateur - Que retenir ? DonnĂ©es annexes. Par L Poggi, B VaĂŻsse, F Silhol, K Bouchlaghem de la FacultĂ© de MĂ©decine de Marseille, juillet 2000. HTA - Dossiers cliniques PrĂ©sentation de 10 cas cliniques. Dossier destinĂ© aux Ă©tudiants de DII et de DIV ainsi quaux candidats Ă  lInternat. Par L Poggi, B VaĂŻsse, F Silhol, K Bouchlaghem de la FacultĂ© de MĂ©decine de Marseille, 09/10/2000. SĂ©miologie de l'hypertension artĂ©rielle et bilan d'un hypertendu GĂ©nĂ©ralitĂ©s - DĂ©marche sĂ©mĂ©iologie de l'HTA - Bilan d'un hypertendu - Tableaux rĂ©capitulatifs. Par L. Poggi, B. VaĂŻsse, F. Silhol, K. Bouchlaghem de la FacultĂ© de MĂ©decine de Marseille, Juin 2000. Traitement Traitement de l'hypertension artĂ©rielle PrĂ©vention de lHTA - Indications du traitement de lHTA - Traitement des facteurs de risque associĂ©s - Le traitement non mĂ©dicamenteux de lHTA - Les mĂ©dicaments de lHTA - A quel niveau abaisser la pression artĂ©rielle ? Choix du premier traitement - Suite du traitement. PolycopiĂ© du serveur pĂ©dagogique de l'universitĂ© de Lyon. Pr le Pr. H. Milon, cardiologie Lyon-Nord. Traitement optimal de l'hypertension artĂ©rielle chez les diabĂ©tiques de type 2 la leçon des Ă©tudes d'intervention UKPDS, HOT et ABCD Trois Ă©tudes d'intervention ont Ă©tĂ© analysĂ©es la United Kingdom prospective diabetic study UKPDS, l'Hypertension optimal treatment HOT et l'Appropriate blood control in diabetes ABCD. Ces Ă©tudes avaient toutes pour critĂšres de jugement la morbiditĂ© et la mortalitĂ© cardio-vasculaires. L'analyse de ces Ă©tudes montre qu'il est possible d'obtenir un contrĂŽle tensionnel optimal par un traitement mĂ©dical intensif. S'il ne semble pas exister de supĂ©rioritĂ© d'une classe thĂ©rapeutique par rapport Ă  une autre pour Ă©quilibrer la pression artĂ©rielle, en revanche, l'obtention d'un bon Ă©quilibre se fait au prix d'une polymĂ©dication au cours du temps... Article issu de Sang Thrombose Vaisseaux. Vol. 11, NumĂ©ro 6, Juin - Juillet 1999 428-37, Mini-revues. Par Marie-Laure Virally, Jean-Philippe KĂ©vorkian, AndrĂ© Warnet et Pierre-Jean Guillausseau du Service de mĂ©decine interne, endocrinologie, nutrition, hĂŽpital LariboisiĂšre, Paris. Diagnostic et traitement de l'hypertension artĂ©rielle essentielle de l'adulte de 20 Ă  80 ans MĂ©thode gĂ©nĂ©rale - StratĂ©gie de la recherche documentaire - Recommandations et rĂ©fĂ©rences - Argumentaire Qui est hypertendu ? Quelle est la prise en charge initiale Ă  recommander chez le patient hypertendu ? Quels patients hypertendus faut-il traiter par des mĂ©dicaments antihypertenseurs ? A quel niveau faut-il abaisser la pression artĂ©rielle ? Le traitement antihypertenseur mĂ©dicamenteux, propositions d'actions futures. Bibliographie. Par l'Anaes, septembre 1997. Document Hypertension artĂ©rielle et grossesse HTA de la grossesse PrĂ©-Ă©clampsie - Diagnostic diffĂ©rentiel de la prĂ©-Ă©clampsie. Cours de troisiĂšme cycle de l'universitĂ© Louis Pasteur de Strasbourg. Par le Pr - DerniĂšre mise Ă  jour 5 mai 2000. Voir le document Hypertension artĂ©rielle gravidique Les risques - Le dĂ©pistage du risque - Que faire ? PrĂ©vention. D'aprĂšs le Guide de surveillance de la grossesse de l'ANDEM, Catherine TCHOBROUTSKY. Sur le site de Gyneweb. Voir le document Hypertension artĂ©rielle et grossesse Partie I DĂ©finition Hypertension artĂ©rielle et grossesse Partie II ToxĂ©mie gravidique et Ă©clampsie. SociĂ©tĂ©s savantes - ComitĂ© ComitĂ© Français de Lutte contre l'Hypertension ArtĂ©rielle FondĂ© en 1971, le CFLHTA est une association qui a pour buts de mieux faire connaĂźtre les problĂšmes de l'hypertension artĂ©rielle au grand public et plus particuliĂšrement au corps mĂ©dical ou au corps pharmaceutique et d'entreprendre toutes les actions de formation ou dinformation pour atteindre cet objectif. Les actions de formation menĂ©es par le CFLHTA reposent sur les travaux de la SociĂ©tĂ© française dHypertension ArtĂ©rielle, filiale de la SociĂ©tĂ© de Cardiologie ainsi que sur les travaux de la Ligue Mondiale contre lHypertension. Documents les conseils, les livrets, les fiches patient mais aussi le suivi du traitement, le stress et les activitĂ©s physiques. Voir le document SociĂ©tĂ© Française d'Hypertension artĂ©rielle La SFHTA est une sociĂ©tĂ© savante, filiale de la SociĂ©tĂ© Française de Cardiologie. Ce portail fĂ©dĂšre les diffĂ©rentes informations concernant l'hypertension artĂ©rielle. Il a Ă©tĂ© ouvert Ă  l'occasion des XXes journĂ©es de l'hypertension artĂ©rielle Paris, 14-15 dĂ©cembre 2000. Voir le document La SociĂ©tĂ© quĂ©bĂ©coise d'hypertension artĂ©rielle Informations quotidiennes sur l'hypertension artĂ©rielle, revues mĂ©dicales avec articles du mois, cybersessions mĂ©dicales, guides thĂ©rapeutiques, Ă©tudes cliniques, conseils thĂ©rapeutiques, groupes de discussion. 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Comprendre l’hypertension artĂ©rielle L’hypertension artĂ©rielle HTA est une maladie caractĂ©risĂ©e par une pression artĂ©rielle trop Ă©levĂ©e. La pression artĂ©rielle est la rĂ©sultante physique de l’éjection du sang par le cƓur dans les vaisseaux sanguins. Elle s’exerce sur les parois vasculaires. Elle est caractĂ©risĂ©e par deux valeurs extrĂȘmes La valeur haute qui est mesurĂ©e lors de la contraction du cƓur systole et qui permet de propulser le sang par l’aorte vers les artĂšres pĂ©riphĂ©riques. La valeur basse mesurĂ©e lors de la relaxation du cƓur diastole, qui permet aux ventricules cardiaques de recevoir le sang arrivant dans les oreillettes par les veines caves et les veines pulmonaires. On parle d’hypertension artĂ©rielle lorsque l’une et/ou l’autre de ces valeurs, mesurĂ©e au repos, est supĂ©rieure aux valeurs normales 140 mmHg millimĂštres de mercure pour la pression systolique et 90mmHg pour la pression diastolique. La plus frĂ©quente des affections cardiovasculaires L’hypertension artĂ©rielle est la maladie cardiovasculaire la plus frĂ©quente, et constitue mĂȘme la premiĂšre pathologie chronique en France. On estime qu’un adulte sur trois est touchĂ©. Son incidence augmente avec l’ñge elle concernerait ainsi moins de 10% des 18-34 ans contre plus de 65% aprĂšs 65 ans. L’hypertension Ă©tant le plus souvent silencieuse sans symptĂŽme, de nombreuses personnes ignorent qu’elles sont touchĂ©es. Seule une personne hypertendue sur deux aurait connaissance de son hypertension. Parmi elles, une sur deux seulement serait traitĂ©e par des mĂ©dicaments antihypertenseurs. Enfin, une personne traitĂ©e sur deux aurait une pression artĂ©rielle normalisĂ©e. Ces chiffres permettent de bien comprendre l’ampleur de l’enjeu de santĂ© publique que reprĂ©sente la maladie, son diagnostic et son traitement. Source Bulletin Ă©pidĂ©miologique hebdomadaire, 2018 L’ñge n’est pas le seul facteur de risque Dans l’immense majoritĂ© des cas, l’hypertension artĂ©rielle est dite essentielle, parce qu’aucune cause connue ne peut expliquer son apparition. Le trouble apparaĂźt insidieusement et silencieusement, d’autant plus prĂ©cocement que le sujet est exposĂ© Ă  certains facteurs de risque le vieillissement, qui favorise la perte d’élasticitĂ© des artĂšres, constitue le premier facteur de risque non modifiable. Mais d’autres facteurs de risques sont dĂ©terminĂ©s par des habitudes ou une hygiĂšne de vie qu’il est possible de modifier le surpoids, la sĂ©dentaritĂ©, une consommation Ă©levĂ©e de sel, le tabac ou encore l’alcool. Les facteurs de risque modifiables et non ou peu modifiables de l’hypertension artĂ©rielle © Inserm / FrĂ©dĂ©rique Koulikoff Dans 10 % des cas environ, l’hypertension artĂ©rielle est secondaire Ă  une maladie des glandes surrĂ©nales adĂ©nome corticosurrĂ©nalien ou syndrome de Conn, tumeur de la mĂ©dullosurrĂ©nale ou phĂ©ochromocytome favorisant notamment la sĂ©crĂ©tion de cortisol ou d’adrĂ©naline dotĂ©s de propriĂ©tĂ©s hypertensives, une maladie rĂ©nale insuffisance ou polykystose rĂ©nale, stĂ©nose de l’artĂšre rĂ©nale..., une maladie vasculaire coarctation de l’aorte, une maladie endocrinienne maladie d’Addison, acromĂ©galie, dysthyroĂŻdie
, certains traitements estrogĂšnes, ciclosporine, Ă©rythropoĂŻĂ©tine
. Enfin, l’hypertension artĂ©rielle peut exceptionnellement avoir une origine gĂ©nĂ©tique syndrome de Gordon ou hypertension hyperkaliĂ©mique familiale. Un tueur silencieux aux consĂ©quences majeures L’hypertension artĂ©rielle est souvent diagnostiquĂ©e de maniĂšre fortuite et tardivement, en raison de l’absence de symptĂŽmes rĂ©vĂ©lateurs. NĂ©anmoins, mĂȘme s’ils sont rares, certains troubles peuvent ĂȘtre Ă©vocateurs maux de tĂȘte permanents ou culminant le matin au rĂ©veil vertiges troubles de la vue palpitations cardiaques suĂ©es saignements de nez Des poussĂ©es hypertensives brutales peuvent aussi entraĂźner des malaises, de violents maux de tĂȘte ou des difficultĂ©s Ă  respirer. Si elle n’est pas traitĂ©e, l’hypertension artĂ©rielle peut Ă  terme entraĂźner des complications graves au niveau cardiovasculaire, cĂ©rĂ©brovasculaire ou au niveau de certains organes cibles rein, rĂ©tine
. L’évolution vers ces complications est gĂ©nĂ©ralement lente, mais peut ĂȘtre accĂ©lĂ©rĂ©e si d’autres facteurs de risque hypercholestĂ©rolĂ©mie, diabĂšte... coexistent et ne sont pas traitĂ©s ou contrĂŽlĂ©s. Les principales complications auxquelles sont exposĂ©es les personnes hypertendues sont l’accident vasculaire cĂ©rĂ©bral AVC la cardiopathie ischĂ©mique angine de poitrine, infarctus du myocarde l’artĂ©riopathie des membres infĂ©rieurs l’insuffisance rĂ©nale chronique la rĂ©tinopathie une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative Alzheimer et maladies apparentĂ©es Elles s’expliquent par l’épaississement et la rigidification progressive des artĂšres, ainsi que par l’aggravation de plaques d’athĂ©rome au niveau de certaines artĂšres clĂ©s artĂšre carotide, coronaire, rĂ©nale, fĂ©morale
 sous l’impact constant de la trop forte pression sanguine. Par ailleurs, la pression artĂ©rielle continuellement Ă©levĂ©e augmente le travail du cƓur afin de maintenir un dĂ©bit normal. À terme, cette Ă©volution se traduit par un Ă©paississement de la paroi du ventricule gauche, une augmentation de sa masse et une perte de contractilitĂ©. Cette hypertrophie ventriculaire gauche peut progressivement mener Ă  l’insuffisance cardiaque. Les principales complications associĂ©es Ă  l’hypertension artĂ©rielle Un diagnostic essentiellement ambulatoire Au repos et dans des conditions non stressantes, les valeurs de pression artĂ©rielle systolique PAS et de pression artĂ©rielle diastolique PAD sont normalement respectivement infĂ©rieures Ă  140 mmHg et 90 mmHg. Mais la pression artĂ©rielle varie au cours de la journĂ©e d’une valeur basse au cours du sommeil, elle devient plus Ă©levĂ©e pendant la journĂ©e, a fortiori en cas d’activitĂ© physique, d’exposition au froid, de choc Ă©motionnel, de stress
 Une mesure unique de la pression artĂ©rielle ne peut donc suffire Ă  poser le diagnostic. Le diagnostic est Ă©voquĂ© par le mĂ©decin en cas de PAS et/ou de PAD anormalement Ă©levĂ©es mesurĂ©e au cours de deux consultations diffĂ©rentes, sĂ©parĂ©es de quelques semaines supĂ©rieure Ă  140/90 mmHg ou une PAS supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  150 mmHg chez les plus de 80 ans. Le mĂ©decin rĂ©alise plusieurs mesures au cours de la mĂȘme consultation, Ă  plusieurs minutes d’intervalle, Ă  l’aide d’un brassard placĂ© Ă  hauteur du cƓur chez le patient couchĂ© ou assis, aprĂšs plusieurs minutes de repos. Ces valeurs sont uniquement indicatrices car, outre la variabilitĂ© de la pression artĂ©rielle, l’apprĂ©hension des patients vis-Ă -vis de l’examen ou de l’environnement mĂ©dicalisĂ© peut faire augmenter artificiellement leur tension effet blouse blanche ». Aussi, le diagnostic doit toujours ĂȘtre confirmĂ© par une automesure tensionnelle AMT ou une mesure ambulatoire de la pression artĂ©rielle MAPA L’AMT repose sur l’utilisation d’un autotensiomĂštre Ă  domicile. Le patient doit mesurer sa tension artĂ©rielle chez lui au calme en reproduisant 3 fois la mesure le matin et 3 fois le soir, durant 3 jours consĂ©cutifs rĂšgle des 3. Le diagnostic est posĂ© face Ă  des valeurs de PAS/PAD supĂ©rieures Ă  135/85 mmHg. La MAPA consiste Ă  porter un brassard reliĂ© Ă  un appareil Ă©lectrique portĂ© Ă  la ceinture. Le tensiomĂštre mesure et enregistre les valeurs de pression artĂ©rielle tous les quarts d’heure durant 24 heures. Le diagnostic est posĂ© face Ă  des valeurs de PAS/PAD moyennes supĂ©rieures Ă  130/80 mmHg. Une stratĂ©gie thĂ©rapeutique bien encadrĂ©e Le traitement antihypertenseur vise Ă  ramener les chiffres tensionnels sous les valeurs normales afin de rĂ©duire au maximum le risque de complication Ă  long terme. La premiĂšre action de prise en charge ne passe pas par la prescription de mĂ©dicaments, mais par des mesures hygiĂ©no-diĂ©tĂ©tiques rĂ©duction du poids en cas de surcharge pondĂ©rale pratique d’une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre adaptĂ©e Ă  l’état de santĂ© rĂ©duction de la consommation en sel moins de 6 g/jour rĂ©duction de la consommation d’alcool moins de 3 verres par jour pour les hommes et moins de 2 pour les femmes alimentation riche en lĂ©gumes et en fruits et pauvre en graisses d’origine animale arrĂȘt du tabac Si ces nouvelles habitudes de vie ne permettent pas d’atteindre des valeurs tensionnelles normales aprĂšs trois mois, la prescription de mĂ©dicaments antihypertenseurs est envisagĂ©e d’abord prescrits en monothĂ©rapie un seul mĂ©dicament ou association plusieurs antihypertenseurs Ă  doses faibles, le traitement pourra ĂȘtre adaptĂ© en cas de rĂ©ponse insuffisante ou d’intolĂ©rance changement de monothĂ©rapie ou d’association, adaptation de la posologie, ajout d’un nouveau traitement.... Il existe cinq classes thĂ©rapeutiques qui, grĂące Ă  leur mĂ©canisme d’action spĂ©cifique, possĂšdent des propriĂ©tĂ©s antihypertensives les diurĂ©tiques thiazidiques, qui favorisent l’élimination de l’eau et du sel par les reins les inhibiteurs calciques, qui favorisent la vasodilatation en bloquant l’entrĂ©e de calcium dans les cellules musculaires des artĂšres les inhibiteurs de l’enzyme de conversion IEC et les inhibiteurs des rĂ©cepteurs de l’angiotensine II ARA2, qui contrent Ă  diffĂ©rents niveaux le systĂšme rĂ©nine-angiotensine, une cascade de rĂ©gulation locale de la pression artĂ©rielle et de l’équilibre en eau et en sodium les bĂȘtabloquants, qui diminuent la frĂ©quence cardiaque les antihypertenseurs d’action centrale, qui rĂ©gulent la tension artĂ©rielle au niveau cĂ©rĂ©bral Le choix de la/les classes thĂ©rapeutiques Ă  prescrire est rĂ©alisĂ© en fonction du mĂ©canisme d’action le plus adaptĂ© au profil du patient et selon ses antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux patient trĂšs ĂągĂ©, PAS Ă©levĂ©e avec PAD normale, insuffisance rĂ©nale, angor.... Les bĂȘtabloquants et, a fortiori, les inhibiteurs d’action centrale ne sont pas prescrits en premiĂšre intention. La persistance d’une valeur de PA au-dessus des objectifs tensionnels malgrĂ© un traitement associant au moins 3 classes thĂ©rapeutiques diffĂ©rentes est considĂ©rĂ©e comme une HTA rĂ©sistante. Dix Ă  30 % des sujets hypertendus seraient concernĂ©s. Les enjeux de la recherche L’HTA mal contrĂŽlĂ©e expose les patients Ă  un risque majeur de complication. La recherche se focalise donc largement sur le dĂ©veloppement de nouveaux traitements, qu’ils soient pharmacologiques ou chirurgicaux. Vers de nouveaux mĂ©dicaments
 Du cĂŽtĂ© des recherches pharmacologiques, le dĂ©veloppement de quelques classes thĂ©rapeutiques pourraient prochainement aboutir Une nouvelle voie d’action a rĂ©cemment Ă©tĂ© identifiĂ©e pour permettre de limiter la pression artĂ©rielle elle cible la nĂ©prilysine, une enzyme qui favorise normalement la dĂ©gradation des peptides natriurĂ©tiques, des peptides essentiellement produits par le cƓur qui favorisent habituellement l’élimination urinaire du sodium et la vasodilatation. L’inhibition de la nĂ©prilysine permet aux peptides d’agir plus longuement dans l’organisme. Pour l’heure, cette approche thĂ©rapeutique est l’une des deux voies d’action de ces molĂ©cules angiotensin receptor neprilysin inhibitor, la deuxiĂšme ciblant la voie rĂ©nine-angiotensine-aldostĂ©rone. Le sacubitril constitue actuellement le seul reprĂ©sentant de cette classe thĂ©rapeutique, indiquĂ©e dans l’insuffisance cardiaque dont l’HTA est une des composantes. Une autre classe thĂ©rapeutique pourrait Ă©galement ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e celle des inhibiteurs de l’aminopeptidase A. Ces molĂ©cules visent Ă  cibler l’activitĂ© du systĂšme rĂ©nine-angiotensine cĂ©rĂ©bral qui est anormalement Ă©levĂ©e chez les patients hypertendus. Elles permettraient de mieux contrĂŽler la tension artĂ©rielle par une action centrale. Enfin, des donnĂ©es suggĂ©rant que le systĂšme immunitaire est impliquĂ© dans la physiopathologie des maladies cardiovasculaires comme l’HTA s’accumulent. En effet, l’inflammation chronique associĂ©e Ă  certaines conditions surpoids, tabagisme
 engendrerait une inflammation vasculaire chronique Ă  bas bruit, dans laquelle certains mĂ©diateurs de l’immunitĂ© sont surexprimĂ©s cytokines
. Des travaux prĂ©liminaires cherchent Ă  cibler les mĂ©diateurs de l’immunitĂ© rĂ©duisant l’inflammation vasculaire, et secondairement la pression artĂ©rielle. 
 et d’autres approches thĂ©rapeutiques ParallĂšlement, les progrĂšs technologiques et la meilleure connaissance de la physiopathologie de l’HTA ont progressivement permis d’envisager des approches interventionnelles pour combattre les formes rĂ©sistantes. Parmi les diffĂ©rentes techniques en cours de dĂ©veloppement, la dĂ©nervation rĂ©nale est la plus avancĂ©e elle consiste Ă  dĂ©truire – par radiofrĂ©quence ou par ultrasons – les fibres nerveuses sympathiques innervant les artĂšres rĂ©nales. Ces derniĂšres sont en effet impliquĂ©es dans la neuromodulation de la pression artĂ©rielle. Des essais cliniques sont aujourd’hui menĂ©s pour dĂ©terminer quels sont les patients les plus aptes Ă  rĂ©pondre Ă  ce traitement, les modalitĂ©s opĂ©ratoires optimales garantissant le meilleur rĂ©sultat et l’efficacitĂ© Ă  long terme de la technique. Elle est d’ores et dĂ©jĂ  proposĂ©e dans certains cas d’HTA sĂ©vĂšre et rĂ©sistante, Ă  risque pour le patient. La stimulation Ă©lectrique des barorĂ©cepteurs est une autre approche en dĂ©veloppement. Elle se fonde sur la prĂ©sence de fibres nerveuses sensibles Ă  la pression artĂ©rielle au niveau de la carotide et de la crosse de l’aorte. Dans les situations normales, une augmentation de la pression artĂ©rielle est suivie par un rĂ©flexe de vasodilatation et une baisse de la frĂ©quence cardiaque bradycardie qui permettent de rĂ©tablir une valeur normale. La plupart du temps, les barorĂ©cepteurs des patients hypertendus deviennent progressivement moins sensibles et perdent leur capacitĂ© Ă  rĂ©guler la pression artĂ©rielle. L’implantation d’un stimulateur dĂ©livrant un faible courant Ă©lectrique est aujourd’hui Ă©tudiĂ©e afin de stimuler les barorĂ©cepteurs et de rĂ©tablir ainsi cette capacitĂ© de rĂ©gulation de la pression artĂ©rielle. Elle fait aujourd’hui l’objet d’études cliniques dans des services spĂ©cialisĂ©s au cours desquelles la sĂ©curitĂ©, l’efficacitĂ© Ă  court et long terme et la tolĂ©rance de l’approche invasive doivent ĂȘtre mieux Ă©tudiĂ©es. Des Ă©tudes permettront Ă©galement de dĂ©terminer s’il est possible d’obtenir un meilleur contrĂŽle de l’HTA en associant la dĂ©nervation rĂ©nale et la stimulation Ă©lectrique des barorĂ©cepteurs. Dossier rĂ©alisĂ© en collaboration avec Bernard LĂ©vy, unitĂ© 970 Inserm/UniversitĂ© Paris Descartes, Paris Centre de recherche cardiovasculaire PARCC, HĂŽpital europĂ©en George Pompidou, Paris.
LeComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle et a rĂ©alisĂ© avec la SOFRES, une enquĂȘte auprĂšs de 2 500 Français de plus de 35 ans. 9 % seulement des hypertendus et 14 % des Français non hypertendus pratiquent une activitĂ© sportive rĂ©guliĂšre. Ils sont respectivement 11 et 15 % parmi les 35-54 ans, 8 et 13 % parmi les 55-64 ans, 8 et 11 % parmi les 65-74 ans et
L'hypertension artĂ©rielle est une maladie silencieuse qui peut paraĂźtre anodine. Et pourtant, elle touche entre 30 et 40% des adultes et tue plus de 7 millions de personnes chaque annĂ©e dans le monde. Voici 8 rĂšgles qui permettent de limiter les risques. L'hypertension, une maladie silencieuse...L’hypertension artĂ©rielle est un flĂ©au. Selon l’Organisation mondiale de la santĂ©, elle serait responsable de prĂšs de 13% des dĂ©cĂšs dans le monde, soit plus de 7 millions de morts par an. Et pour cause, en augmentant la pression du sang dans les vaisseaux, l’hypertension augmente fortement le risque d’hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux ou AVC mais aussi de maladie cardiaque maladie coronarienne notamment. C’est la cause majeure d’accidents cardiovasculaires dans le monde. C’est bien simple, pour chaque augmentation de 10 mmHg de pression artĂ©rielle systolique ou de 5 mmHg de pression artĂ©rielle diastolique, le risque moyen de mortalitĂ© cĂ©rĂ©brovasculaire augmente de 40 % et le risque moyen de mortalitĂ© cardiaque de 30 %. C’est considĂ©rable !La pression artĂ©rielle se mesure toujours avec 2 valeurs, systolique et diastolique, c’est-Ă -dire lorsque le cƓur se contracte et se relĂąche. On estime que la pression doit ĂȘtre infĂ©rieure Ă  120/80 mmHg, l’unitĂ© de mesure utilisĂ©e. Or, partout dans le monde, prĂšs de 40% des plus de 25 ans ont une tension artĂ©rielle trop Ă©levĂ©e ! Une vĂ©ritable Ă©pidĂ©mie, qui n’est pas prĂȘte d’ĂȘtre enrayĂ©e. Il est estimĂ© qu’en 2025, le nombre d’adultes hypertendus aura augmentĂ© de 60 %, pour atteindre un total de 1,56 milliard de personnes. Pourtant, il est possible de limiter les risques en adoptant, la vie durant, certaines rĂšgles d’hygiĂšne de vie. Faire des bilans mĂ©dicaux rĂ©guliers pour prĂ©venir l'hypertension artĂ©rielle L’hypertension artĂ©rielle est une maladie redoutable car elle n’entraĂźne dans l’immense majoritĂ© des cas aucun symptĂŽme. Elle sĂ©vit donc pendant des annĂ©es, fragilisant les vaisseaux, sans que la personne ne s’en rende compte. Selon le ComitĂ© Français de Lutte contre l’hypertension artĂ©rielle CFLHTA, prĂšs de 15 millions de Français seraient hypertendus mais 4 millions d’entre eux ont une hypertension non dĂ©pistĂ©e ou non traitĂ©e. Au Canada, 1 personne sur 5 serait touchĂ©e, d'aprĂšs SantĂ© Canada. Une Ă©tude1 publiĂ©e en septembre 2013, menĂ©e auprĂšs de 150 000 adultes de 35 Ă  70 ans dans 17 pays, a rĂ©vĂ©lĂ© que seuls 46% des gens hypertendus en Ă©taient prĂ©venir les complications, la premiĂšre rĂšgle est donc de surveiller rĂ©guliĂšrement sa tension afin de rĂ©agir vite si celle-ci s’élĂšve. Plusieurs mesures sont nĂ©cessaires pour Ă©tablir un diagnostic d’hypertension, une seule valeur n’étant pas forcĂ©ment rĂ©vĂ©latrice de la rĂ©alitĂ©. On estime ainsi que 10 Ă  15% des adultes ont une pression artĂ©rielle normale chez le mĂ©decin, mais trop Ă©levĂ©e le reste du temps hypertension masquĂ©e, difficile Ă  dĂ©pister ; 10 Ă  20% de la population gĂ©nĂ©rale prĂ©sente une tension trop Ă©levĂ©e chez le mĂ©decin mais normale Ă  la maison, il s'agit d'une "hypertension blouse blanche".Alors dĂšs 35 ans, demandez au mĂ©decin, lors du bilan annuel, d’évaluer votre tension avec prĂ©cision. RĂ©duire la pression artĂ©rielle en mangeant mieux et moins salĂ© Une alimentation trop salĂ©e contribue Ă  faire augmenter la pression artĂ©rielle, par des mĂ©canismes encore mal connus. De mĂȘme, l’ensemble de l’alimentation peut avoir une influence sur la tension artĂ©rielle. L'OMS recommande de manger moins salĂ© et ce, tout au long de la vie. Cependant, il n'est pas toujours Ă©vident de savoir oĂč trouver le sel dans notre alimentation pour l'en retirer ! Voici quelques conseils - limiter les plats prĂ©parĂ©s et la nourriture industrielle, les biscuits apĂ©ritifs, chips et autres rĂ©duire les apports en charcuterie, fromage et pain, autant d’aliments qui contiennent du sel cachĂ© »- Ă©viter de boire des eaux minĂ©rales riches en sodium- Ă©viter de resaler les aliments Ă  table cela peut ĂȘtre difficile au dĂ©but surtout si vous en avait l'habitude car l’organisme met environ 2 mois Ă  s’habituer Ă  manger » moins salĂ© !On peut remplacer le sel par des Ă©pices pour rehausser le goĂ»t et ĂȘtre moins maniĂšre gĂ©nĂ©rale, pour prĂ©server la santĂ© cardiovasculaire, il faut manger sain et Ă©quilibrĂ©. Cela peut paraĂźtre banal comme conseil, mais c’est efficace ! Au menu ? PrivilĂ©gier les huiles vĂ©gĂ©tales, limiter les graisses animales et saturĂ©es, et faire le plein de fibres, de fruits et lĂ©gumes, de lĂ©gumineuses, de poissons et de viandes non grasses. Maintenir un poids santĂ© » pour Ă©viter l'hypertension Manger mieux permet aussi de maintenir son poids de forme. Le surpoids est un facteur de risque cardiovasculaire, mais il augmente aussi directement le risque d’hypertension artĂ©rielle. En effet, plus la masse corporelle est grande, plus il faut de sang pour l’oxygĂ©ner
 Et plus il y a de sang dans les vaisseaux, plus la tension est Ă©levĂ©e ! Dans l’idĂ©al, il faut maintenir son indice de masse corporelle entre 18,5 et 25, et une circonfĂ©rence abdominale infĂ©rieure Ă  102 cm pour les hommes et Ă  88 cm pour les femmes. Vous pouvez dĂšs maintenant calculer votre IMC en cliquant ici. Se mettre au sport et au zen pour diminuer la pression artĂ©rielle La pratique rĂ©guliĂšre d’une activitĂ© physique contribue Ă  abaisser la pression artĂ©rielle. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il est donc conseillĂ© d’effectuer 30 Ă  60 minutes d’activitĂ© physique d’intensitĂ© modĂ©rĂ©e, 4 Ă  7 fois par semaine et ce, en plus des activitĂ©s activitĂ©s conseillĂ©es en prioritĂ© sont - la marche - le jogging - le vĂ©lo - la natation La pratique d’un sport a Ă©galement le mĂ©rite de favoriser la dĂ©tente et de diminuer les tensions
 Car, bien que le stress ne soit pas Ă  lui seul la cause de l’hypertension, il peut contribuer Ă  augmenter la pression artĂ©rielle. Il est donc conseillĂ© aux personnes stressĂ©es ou anxieuses d’apprendre Ă  gĂ©rer leurs Ă©motions, via diffĂ©rentes techniques de relaxation ou Ă  l’aide de thĂ©rapies cognitives et comportementales avec modĂ©ration Consommer beaucoup d’alcool entraĂźne une augmentation de la pression artĂ©rielle, par plusieurs mĂ©canismes dont une action directe de l’alcool sur les muscles des vaisseaux qui deviennent plus rĂ©sistants ». En matiĂšre de boisson, prĂ©venir l’hypertension rime donc avec modĂ©ration il est important de limiter la consommation Ă  2 verres par jour ou moins, sans dĂ©passer 14 par semaine pour les hommes et 9 pour les de fumer Le tabac est mauvais pour le systĂšme cardiovasculaire. La nicotine favorise l'artĂ©riosclĂ©rose elle accĂ©lĂšre le vieillissement des artĂšres. Fumer augmente donc la tension artĂ©rielle et le risque de pathologies qui lui sont liĂ©es. Pour arrĂȘter de fumer, il existe de nombreuses mĂ©thodes patchs, gommes, hypnose, etc.. Lorsque la dĂ©pendance est forte, un suivi mĂ©dical est nĂ©cessaire. Surveiller son cholestĂ©rol L'excĂšs de cholestĂ©rol joue un rĂŽle dans l'hypertension car il fragilise les artĂšres. Il faut distinguer le "bon cholestĂ©rol" du "mauvais cholestĂ©rol" toutes les graisses ne sont pas Ă  bannir. Pour limiter le mauvais cholestĂ©rol, il est prĂ©conisĂ© d'adopter une alimentation pauvre en graisse en favorisant les fruits et les lĂ©gumes. La consommation de viande rouge, porteuse de "mauvais cholestĂ©rol", est Ă©galement Ă  diminuer au profit du poisson qui contient du "bon cholestĂ©rol".PrivilĂ©gier le potassium Le potassium joue un rĂŽle majeur dans le bon fonctionnement de notre organisme, un apport alimentaire Ă©levĂ© en potassium serait liĂ© Ă  moins de dĂ©cĂšs par maladies cardiovasculaires. Celui-ci permet l'activation des cellules nerveuses et musculaires. On en trouve dans les fruits, les lĂ©gumes, les lĂ©gumineuses ainsi que les produits laitiers. 92% Des lecteurs ont trouvĂ© cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi
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FondĂ©en 1971, le ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hypertension ArtĂ©rielle (CFLHTA) est une association rĂ©gie par la loi de 1901. CONTENU Des supports d’information Ă  tĂ©lĂ©charger, des fiches et des conseils pour pratiquer l’automesure, le test pour aider au respect de son traitement y sont proposĂ©s.Il recommande Ă©galement la liste des appareils de mesure validĂ©s par l
L’hypertension artĂ©rielle HTA est la maladie la plus frĂ©quente en France prĂšs de 12 millions de Français sont touchĂ©s et quelque 3 millions supplĂ©mentaires ignorent qu’ils en souffrent. Sensibiliser aux consĂ©quences de l'hypertension artĂ©rielle est majeur car certaines ne sont trĂšs mĂ©connues si de trĂšs nombreuses Ă©tudes ont montrĂ© que l'hypertension augmentait de façon trĂšs importante les risques d’infarctus, d’accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux AVC et autres maladies cardiovasculaires, il est moins connu que l'HTA est Ă©galement un facteur favorisant l'apparition de dĂ©mence sĂ©nile. Et pourtant... "Aujourd'hui, on sait que le niveau tensionnel que nous avons autour de 50 ans va conditionner la qualitĂ© et l’état de nos neurones dans le grand Ăąge, explique le Pr Jean-Jacques Mourad, hypertensiologue Ă  l'hĂŽpital Avicenne-Bobigny. Le lien entre l’hypertension, les troubles de la mĂ©moire et la maladie d’Alzheimer est de plus en plus connu et dĂ©terminĂ© par des Ă©tudes expĂ©rimentales et cliniques. Et nous savons que le traitement prĂ©coce et durable de l’hypertension artĂ©rielle va permettre de rĂ©duire le risque de dĂ©mences de maniĂšre substantielle", poursuit-il. À l'occasion de cette JournĂ©e nationale contre l'hypertension artĂ©rielle, ce 16 dĂ©cembre, Sciences et Avenir vous propose sept conseils pour vous aider Ă  prĂ©venir ou rĂ©duire l'Ă©lĂ©vation de votre tension. 1. Mesurez votre tension La prise de tension Ă  domicile est aujourd’hui fortement conseillĂ©e. Elle se rĂ©alise trĂšs facilement Ă  l'aide d'un appareil Ă  tension et permet d'aider le mĂ©decin Ă  adapter au mieux votre traitement. De plus, si elle est correctement rĂ©alisĂ©e par les patients, la mesure Ă  domicile est considĂ©rĂ©e comme plus fiable. En effet, les mĂ©decins ont remarquĂ© que certains patients prĂ©sentaient des chiffres de pression artĂ©rielle plus Ă©levĂ©s en consultation en raison d'un effet "blouse blanche". Au-dessus de 14/8, la tension est trop Ă©levĂ©e. Mais il faut savoir que celle-ci peut varier au cours d'une journĂ©e selon vos activitĂ©s physiques, votre Ă©tat Ă©motionnel et le moment de la journĂ©e. Pour mesurer correctement sa tension il est recommandĂ© de suivre "la rĂšgle de trois" 3 mesures le matin autour du petit-dĂ©jeuner, 3 mesures le soir autour du dĂźner et 3 jours consĂ©cutifs par mois. 2. Mangez Ă©quilibrĂ© Les habitudes alimentaires jouent un rĂŽle important dans les variations de votre tension artĂ©rielle. Adopter une alimentation Ă©quilibrĂ©e permet de rĂ©duire les risques d'hypertension. Pour cela il faut opter pour une alimentation pauvre en graisse. Car en limitant l’absorption de lipides surtout saturĂ©s, on rĂ©duit le risque de surpoids et d’obĂ©sitĂ©. Or, l’hypertension artĂ©rielle est souvent induite par un excĂšs de poids. Les viandes rouges, sucreries, boissons sucrĂ©es et les aliments riches en graisses animales sont Ă  Ă©viter. Il vaut mieux prĂ©fĂ©rer les viandes blanches, le poisson, les fruits et lĂ©gumes, les cĂ©rĂ©ales complĂštes et les noix. 3. RĂ©duire sa consommation de sel Quand il passe dans le sang, le sel absorbe l’eau et augmente ainsi la pression dans les vaisseaux sanguins, ce qui favorise l’hypertension. Il est recommandĂ© de rĂ©duire sa consommation en Ă©vitant les produits Ă  forte teneur en sel charcuterie, fromages, gĂąteaux apĂ©ritifs, cacahuĂštes... et de ne pas resaler ses plats Ă  table. Certaines eaux minĂ©rales trĂšs salĂ©es peuvent Ă©galement ĂȘtres Ă©vitĂ©es. 4. Augmenter les apports en potassium Les mĂ©canismes par lesquels le potassium peut exercer des effets bĂ©nĂ©fiques sur le maintien d'une bonne tension artĂ©rielle sont nombreux. L'idĂ©al est de veiller au rapport potassium/sodium sel. L'idĂ©al est de ne pas dĂ©passer les 5 ou 6 grammes de sel par jour 1g de sodium = 2,5 g de sel et de veiller Ă  un apport en potassium aux alentours de 4 ou 5 grammes. Brocolis, Ă©pinards, choux, courges, sont des lĂ©gumes riches en potassium,tout comme certains fruits bananes, agrumes, ananas, abricots secs, les germes de blĂ©, les lĂ©gumineuses fĂšves et haricots secs, pois secs, lentilles, les fruits olĂ©agineux amandes, noisettes et... le cacao ! 5. Veiller Ă  bien dormir ApnĂ©e du sommeil, nuits Ă©courtĂ©es par trop de travail ou trop de sorties nocturnes contribuent Ă  accroĂźtre la dette en sommeil et le risque d’hypertension. Les besoins en sommeil sont variables d’une personne Ă  l’autre et d’un Ăąge Ă  l’autre mais globalement, il faut compter au moins 7 Ă  8 heures de sommeil en moyenne pour couvrir vos besoins en sommeil. 6. Attention Ă  l'alcool Les effets vasodilatateur bĂ©nĂ©fiques de l'alcool sont contrebalancĂ©s par l'activation du systĂšme nerveux sympathique se produisant lors d'une consommation excessive. Il est important de ne pas dĂ©passer les limites recommandĂ©es Ă  savoir pas plus de deux Ă  trois verres de vin par jour en respectant une journĂ©e d'abstinence par semaine. 7. Pratiquer une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre L’activitĂ© physique rĂ©guliĂšre est bĂ©nĂ©fique pour le contrĂŽle du poids mais aussi sur le plan cardiovasculaire. Elle permet "d’ouvrir les artĂšres" qui apportent plus de sang aux muscles le cƓur travaille plus, les artĂšres s’assouplissent et la pression artĂ©rielle baisse ! Les activitĂ©s d’endurance sont Ă  privilĂ©gier marche, course, vĂ©lo, natation, gymnastique, etc. Il n'est pas nĂ©cessaire que l’activitĂ© soit intensive mais plutĂŽt rĂ©guliĂšre et progressive. Enfin, est-il encore besoin de le rappeler, le tabac est Ă©videmment Ă  proscrire. La nicotine contenue dans les cigarettes - classique et Ă©lectronique - est une substance qui favorise la production d’adrĂ©naline. Cette hormone, sĂ©crĂ©tĂ©e gĂ©nĂ©ralement en rĂ©ponse au stress ou en prĂ©vision d’un effort physique, entraine une augmentation des contractions du cƓur et donc de la pression artĂ©rielle. Sources ComitĂ© français de lutte contre l'hypertension artĂ©rielle / Organisation mondiale de la santĂ©
Al’occasion de la JournĂ©e Nationale de Lutte contre l’hypertension ArtĂ©rielle, qui a lieu aujourd’hui, le ComitĂ© Français de Lutte contre l’Hyperten1 Path 2 645DBCB3-7979-441A-BA4B
LeComitĂ© français de lutte contre l’hypertension artĂ©rielle (CFLHTA) Mis en ligne le 01/03/2001 Auteurs : Lire l'article complet (pdf / 160,08 Ko) FondĂ© en 1971, le ComitĂ© français de lutte HFHZXR5.
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