EquipementsL'Ile-Saint-Denis. Voici la liste des écoles élementaires et maternelles localisées sur la commune de L'Ile-Saint-Denis. Liste des équipements de la commune . Vous souhaitez trouver un équipement ou un endroit pour la pratique du judo, de la danse, de la musculation ou encore de sports d'équipes comme le volley, le basket ou le foot à L'Ile-Saint-Denis, voici la
News Bandes-annonces Casting Critiques presse VOD Blu-Ray, DVD noter de voirRĂ©diger ma critique Synopsis En pleins prĂ©paratifs du mariage de sa fille, Djamila, 72 ans, habitante de la citĂ© Maurice Thorez Ă  L’Ile Saint-Denis 93, fait face Ă  la maladie Alzheimer qui touche son mari. Tandis que l’état de santĂ© de Slimane se dĂ©grade et qu’elle ne peut plus cacher les signes de plus en plus alarmants de la maladie, Djamila doit prendre la dĂ©cision la plus difficile de sa vie. Infos techniques NationalitĂ© France Distributeur - AnnĂ©e de production 2022 Date de sortie DVD - Date de sortie Blu-ray - Date de sortie VOD - Type de film Long-mĂ©trage Secrets de tournage - Budget - Langues Français Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa - Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
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10bisrue Maurice Thorez. 93200 Saint-Denis. Environnement / AccĂšs : Tramway : T8, arrĂȘt" Paul Éluard" www.cie-dca.com. Mis Ă  jour le 20 aoĂ»t 2022 Ă  15:58 par Office de Tourisme Plaine commune grand Paris (Identifiant de l'offre: 6237845) Signaler une erreur +33 (0)1 55 870 870. 1 rue de la RĂ©publique 93200 Saint-Denis. Comment venir ? Nous contacter; S'abonner; La chronique du Tocard Nadir Dendoune © Nadir Dendoune Mardi 12 avril 2016 Je suis carrĂ©ment fou d'elle. Je l'aime Ă  la folie. A la vie, Ă  la mort. Elle et moi, c'est pour toujours, et tant pis pour ceux qui ne comprennent pas mon amour pour elle. Ceux qui pensent que j’exagĂšre et que je ne suis pas objectif face Ă  mes sentiments. C'est fou de voir autant de gens la dĂ©tester, la dĂ©nigrer et la juger sans mĂȘme la connaĂźtre. Ils la jaugent de loin. Ils la mĂ©prisent. Ils la fantasment. Ils lisent et entendent des choses immondes Ă  son sujet. Des trucs pas trĂšs cools, haineux, et plein de violence, de chaos, presque de fin du monde; alors ils imaginent le pire. Moi, c’est diffĂ©rent. Je lui dois tout. Elle m’a façonnĂ©. Elle m'a offert Ă  la fois de la sensibilitĂ© et de la force, de la douceur et de la haine. Indispensables pour survivre aujourd’hui. Ca n’a pas Ă©tĂ© simple entre nous, c’est vrai, mais c’est pour ça qu’aujourd’hui, je l’aime autant. Et puis je crois mĂȘme que lorsque je disais que je la dĂ©testais, je l’aimais malgrĂ© tout. C’était au dĂ©but des annĂ©es 90 et je l’ai quittĂ©e pour l’Australie, le soleil et la plage, mais Ă  l’autre bout de la terre, je pensais sans cesse Ă  elle. Avec l’ñge qui passe et les saisons qui s’empilent les unes sur les autres, j’ai enfin compris que j’ai eu de la chance. La chance d’avoir vĂ©cu dans une citĂ©. La chance d’ĂȘtre un banlieusard. Mes vieux sont arrivĂ©s en mars 1969 Ă  la citĂ© Maurice Thorez avec sept de leurs mioches deux autres allaient voir le jour, une en 1971 et moi, le dernier un an plus tard, dans un endroit Ă  taille humaine treize immeubles pour 1500 personnes. Mes parents quittaient enfin leur bidonville ; une piĂšce de 9m2 pour manger, chier et dormir, pour un F5 flambant neuf, avec des placards, un balcon et comble du luxe, une grande baignoire. Je tenais Ă  peine sur mes deux pattes, je descendais tout seul jouer en bas de notre tour Ă  cache-cache, au football ou Ă  la marelle. Un gamin comme les autres. Mes parents laissaient toujours la porte ouverte de la maison et leurs enfants pouvaient aller et venir. Libres comme l'air. De temps en temps, maman jetait un coup d’Ɠil par la fenĂȘtre pour la forme, mais elle n’était jamais inquiĂšte la citĂ© c’était d’abord une grande famille, chacun veillait sur le mĂŽme de l’autre. Un peu comme dans son bled natal, en Kabylie. Les voisins venaient chercher du sucre quand il y en avait plus chez eux, ils restaient parfois prendre le thĂ©. Comme le monde entier Ă©tait rĂ©uni dans notre immeuble, on avait le droit de temps Ă  autre Ă  quelques douceurs culinaires exotiques, du maffĂ©, des spaghettis bolognaises ou du Bacalhau Ă  BrĂĄs
Tu voyageais de plat en plat. Le jour oĂč il n’y avait pas classe, j’allais jouer avec Madiawa, Michel, Rachid, et Alain. A l’époque, il n’y avait pas de "noirs", pas de "beurs", comme les colons de droite et de gauche ont l’habitude de dire, pas de musulmans ou de juifs on Ă©tait tous des enfants de pauvres. Fiers de nos papas prolĂ©taires courageux qui se sacrifiaient pour nous tous les jours au turbin. Notre rage, on la rĂ©servait Ă  l’élite parisienne et bourgeoise quand on montait sur Paris. Dans les annĂ©es 1980, le quartier Maurice Thorez avait une sale rĂ©putation descentes rĂ©guliĂšres de groupes de jeunes des citĂ©s de Saint-Ouen ou de Saint-Denis qui venaient en dĂ©coudre avec les nĂŽtres, allers-retours frĂ©quents en prison, les drogues dures inondaient les cages d’escaliers, et le taux de chĂŽmage Ă©tait explosif. C’était il y a presque trente piges et aujourd’hui rien n’a changĂ©. On Ă©tait violent c’est vrai. On allait se battre, on volait dans les magasins. Une violence qui ne venait pas de nulle part, elle Ă©tait lĂ , ancrĂ©e en nous, nourrie par notre mal-ĂȘtre, par la misĂšre sociale et les injustices qu’on subissait au quotidien. Mais quelques uns restaient pacifistes, coĂ»te que coĂ»te. J’ai trouvĂ©, moi aussi, un peu de paix, quand j’ai connu le sport. Le judo, pour rĂ©sister aux coups, le football pour faire comme les autres, puis l’athlĂ©tisme, parce que j’avais battu tout le monde au Cross du collĂšge, pour la premiĂšre course de ma vie. Et enfin, le tennis, parce qu’il n’y avait que les Blancs, fils Ă  papa, de la ville qui venaient taper Ă  la ba-balle et que politiquement, il faut aller lĂ  oĂč les Bourges prĂ©fĂšrent rester entre eux. Vers 15 ans, j’ai connu l’amour. Celui qui t’obsĂšde jour et nuit. Une fille que j’allais espionner tous les soirs. A travers les rideaux de sa fenĂȘtre, je la regardais vivre, puis s’endormir. Elle n’a jamais su ce que j’avais ressenti pour elle. Ces instants d'intimitĂ© volĂ©e Ă©taient des moments de rĂ©pit pour moi alors que j’allais mal. C'Ă©tait l'Ă©poque oĂč je passais mes journĂ©es Ă  traĂźner dans les halls, incapable de bouger mon corps et mon esprit. 17 ans et demi. Fleury-MĂ©rogis. Mon passage par la case prison. A ma sortie, j'avais toujours l'impression d'ĂȘtre derriĂšre les barreaux la citĂ© m’emprisonnait; alors je suis parti Ă  Sydney. J’aurais pu y rester, moi et mon passeport australien. AprĂšs huit ans d’exil, je suis rentrĂ©. Chez moi. Dans cette citĂ© oĂč chaque mur me rappelait un Ă©pisode de ma vie. De la beautĂ© mais aussi de la dĂ©shĂ©rence. Des gens qui sont en permanence dans la survie. Des longues soirĂ©es Ă  discuter de tout et de rien avec mes potos, Ă  refaire le monde. A imaginer un ailleurs meilleur. Dans ma tĂȘte les souvenirs dansent. La fĂȘte de la citĂ© Thorez, tous les ans en juin, oĂč toutes les gĂ©nĂ©rations se retrouvaient des concerts, une kermesse, des bars et des sandwicheries improvisĂ©s... La salle de quartier qui n'existe plus aujourd'hui oĂč j'ai lu mon premier livre. OĂč j'ai jouĂ© Ă  ma premiĂšre partie de Scrabble. Cette fabuleuse citĂ© avec tous ces gens extraordinaires. A l'humour corrosif, aux vannes implacables, que les bourgeois voient comme de la violence verbale. De l'autodĂ©rision Ă  n'en plus finir, celle-lĂ  mĂȘme qui nous a empĂȘchĂ©s de sombrer davantage. Certains de mes frangins, avec qui j’ai grandi, sont partis. Karim, Jean-Pierre, Zina, Laurent... Ils ne sont plus de ce monde. D'autres vivent ailleurs mais ils reviennent toujours. On n'oublie pas sa citĂ© comme ça. Les papas et les mamans s’en vont aussi. Le temps qui passe et qui efface quelques visages qui nous sont chers. ParaĂźt que c'est la vie. On le sait. Mais on ne s'y fait pas. DerriĂšre la citĂ©, il y a un cimetiĂšre. Comme pour tous ceux qui ont connu la citĂ© Maurice Thorez, c’est lĂ  que j’aimerais ĂȘtre enterré . PubliĂ© le 12 avril 2016 Le sommaire de Nadir Dendoune Les derniĂšres mises Ă  jour
CityStade Cite Maurice Thorez Rue de la Republique 93450 Île-Saint-Denis Faites du Handball / Mini hand / Handball de plage , Football / Football en salle (Futsal) , Basket-Ball à Île-Saint-Denis
1Le journaliste et Ă©crivain de triple nationalitĂ©, française, algĂ©rienne et australiennen, Nadir Dendoune dresse avec ce premier documentaire le portrait de sa mĂšre Messaouda. L’histoire familiale est un thĂšme rĂ©current dans son travail d’écriture. Dans des chroniques hebdomadaires parues dans Le Courrier de l’Atlas, il raconte l’histoire de ses proches. Ces rĂ©cits sont le point de depart de ce documentaire prĂ©sentĂ© en avant premiĂšre au MusĂ©e national de l’histoire de l’immigration. 2Entre les quatre murs de son HLM exigu de la citĂ© Maurice-Thorez de l’Île-Saint-Denis, la vieille femme se prĂȘte avec douceur au jeu de l’interview. Elle rĂ©pond avec une belle sincĂ©ritĂ© en kabyle aux questions posĂ©es en français par son fils. On entre dans leur intimitĂ©. Elle Ă©voque par bribes son parcours d’immigrĂ©e kabyle arrivĂ©e en France il y a soixante ans. Sa vie quotidienne de mĂšre de famille et d’épouse dĂ©vouĂ©e. 3La grand-mĂšre commente des photos. Elle se souvient avec bonheur et Ă©tonnement des figues de barbarie qu’elle avait pu dĂ©guster en avril en Australie lors d’un voyage. Ce fruit symbole de la culture kabyle ne murit jamais avant juillet dans son pays. Et pouvoir en manger dans un autre pays et Ă  une autre pĂ©riode lui avait paru tout Ă  fait exceptionnel. Le film s’ouvre sur cette jolie anecdote et donne trĂšs vite le ton. Confidences intimistes d’une mĂšre dĂ©vouĂ©e Ă  son fils admiratif. FiĂšre de sa culture, de sa langue d’abord, de ses traditions culinaires et vestimentaires. Chaque matin, elle porte une attention toute particuliĂšre Ă  sa coiffure traditionnelle de longues tresses coiffĂ©es en bandeau sur la tĂȘte, surmontĂ©es d’un foulard aux motifs traditionnels. Son fils la filme dans ses petites tĂąches routiniĂšres et prosaĂŻques sur fond de musique traditionnelle. Tour Ă  tour, on la voit cuisiner, regarder des jeux tĂ©lĂ©visĂ©s, faire la vaisselle, se coiffer. 4Nadir Dendoune saisit avec justesse de sublimes instants de grace dans cette simplicitĂ© de la vie quotidienne. Gros plans sur le regard Ă©mu de Messaouda. Nostalgique de sa Kabylie natale, elle souffre de ne pas avoir pu repartir s’installer comme ils l’avaient prĂ©vu avec son mari. Atteint de la maladie d’Alzheimer, ce dernier a dĂ» quitter l’appartement familial pour se faire hospitaliser dans un centre spĂ©cialisĂ©. Elle parle avec amertume de la corruption de son pays, de l’impossible retour au pays. 5Ce huis clos intimiste touchant par son dĂ©pouillement, sa simplicitĂ© stylistique et sa sincĂ©ritĂ© nous ouvre une fenĂȘtre sur le destin d’une immigrĂ©e. L’histoire individuelle rejoint alors la grande Histoire.
ï»żGamin dans le hall de mon immeuble, avec mes copains de la citĂ© Maurice-Thorez Ă  l’Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), je criais l’injustice des miens dans un dĂ©sert assourdissant. Et
Du 9-3 au sommet de l’Everest Une image positive et drĂŽle de la banlieue grĂące Ă  ce trĂšs joli premier film, L’Ascension » dans lequel l’humoriste Ahmed Sylla montre qu’il a plein de talent. PubliĂ© 3 juin 2017 Ă  17h38 Temps de lecture 2 min En 2008, Nadir Dendoune atteignait le sommet de l’Everest alors qu’il n’avait pas la moindre expĂ©rience de la montagne. Pour donner une autre image de la banlieue, ce Franco-AlgĂ©rien de la citĂ© Maurice-Thorez de L’Ile-Saint-Denis prenait alors tous les risques pour brandir un panonceau 9-3 » sur le toit du monde. Cet exploit hors du commun est devenu un long mĂ©trage et c’est le jeune humoriste Ahmed Sylla qui endosse les habits d’alpiniste. Jeune SĂ©nĂ©galais vivant Ă  La Courneuve 29m d’altitude, Samy DiakitĂ© en pince pour une fille et, pour lui prouver qu’il n’est pas un baltringue, il s’engage Ă  gravir l’Everest 8 848m d’altitude. Du plan drague Ă  la rĂ©alitĂ©, il y a un sacrĂ© pas Ă  franchir mais c’est toute la banlieue qui va ĂȘtre tirĂ©e vers le haut par ce candide Ă  l’humour Ă  toute Ă©preuve. Une premiĂšre expĂ©rience au cinĂ©ma plus que rĂ©ussie pour Ahmed Sylla qui est rayonnant et Ă©mouvant. Un tournage qui lui laissera des souvenirs car il a dĂ» grimper jusqu’à 5 364m d’altitude pour le tournage dans l’Himalaya. Une comĂ©die qui donne le moral et qui la premiĂšre rĂ©alisation de Ludovic Bernard, ancien assistant de Luc Besson. L’Ascension ». Film français 2017 – 1h40. StudioCanal. 15 €. Lire aussi La marche gourmande de retour Ă  Vitry-le-François samedi 27 aoĂ»t Un concert Ă  Outines pour aider les Ukrainiens dĂ©scolarisĂ©s Une journĂ©e pour mieux apprĂ©hender la trottinette Ă©lectrique Ă  Vitry-le-François Poursuivez votre lecture sur ces sujets La Courneuve Seine-Saint-Denis Luc Besson
CitĂ©Maurice Thorez Nous demandons au bailleur Seine-Saint-Denis Habitat d'intervenir dans les meilleurs dĂ©lais pour mettre fin Ă  cette problĂ©matique qui prend de l'ampleur. Nous demandons au bailleur Seine-Saint-Denis Habitat de mettre rĂ©ellement en place, des moyens pour allĂ©ger le fardeau des habitants, dans l'attente de rĂ©parations dĂ©finitives des ascenseurs. Habitants 7 030 habitants DensitĂ© de population 4050 hab/kmÂČ Population de moins de 20 ans 31 % Population de 20 ans Ă  60 ans 54 % Population de plus de 60 ans 15 % Age moyen 35 ans Personnes par mĂ©nage 2,5 personnes/mĂ©nage RetraitĂ©s 12 % Chomage 20 % Revenu mensuel moyen 1 960 euros / mois Cadres 40 % EmployĂ©s, ouvriers 60 % Taux de fĂ©conditĂ© 11 % Croissance Ă©conomique -11 % Croissance dĂ©mographique -1 % PropriĂ©taires 24 % RĂ©sidences secondaires 0 % Taxe d'enlĂšvement des ordures mĂ©nagĂšres 7 % Taxe d'habitation 14 % Taxe fonciĂšres 27 % HLM Logement Social 60 % Animation du quartier AnimĂ© Villes et villages fleuris Aucune fleur Commerces 2,1 tous les 100m Pluie 621 mm par an Soleil 1713 heures par an Ecoles / CrĂšches 7,3 Ă©tab./kmÂČ Terrains de sport 25,1 Ă©quip./kmÂČ Espaces Verts 45 % Transports 13,6 tran./kmÂČ MĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes 1760 hab./gĂ©nĂ©raliste Sources Station Bp Villeneuve La Garenne 840 m Kyriad Paris Ouest - Villeneuve La Garenne 866 m Auchan Villetaneuse 963 m Campanile Paris Nord - Saint Denis - Quai De St Ouen Pleyel 1 452 m Carrefour Drive Villeneuve La Garenne 1 569 m Sources CollĂšge Alfred Sisley 716 m Sources Sources Aire de Jeux de Proximite 349 m Centre sportif de l'Ile des Vannes 2 773 m Gymnase Municipal 228 m Plateau d'Evolution 2 518 m Stade Robert Cesar 615 m Terrain de Proximite 1 66 m Terrain de Proximite 3 849 m Terrain de Proximite 4 2 625 m Sources paris-charles-de-gaulle situĂ© Ă  10,34 km bus cimetiere de l'ile-saint-denis situĂ© Ă  114 m Sources 223 boulevard Gallieni 92390 villeneuve la garenne L'agence n'a pas prĂ©cisĂ© ses points forts 171 Avenue de la RĂ©publique 93800 Épinay-sur-Seine Ouvert le Samedi Ouvert tard le soir AnciennetĂ© > 15 ans 67 Boulevard Foch 93800 Epinay Sur Seine L'agence n'a pas prĂ©cisĂ© ses points forts 114 Voie Promenade 92390 Villeneuve-la-Garenne Ouvert le Samedi SpĂ©cialiste du Quartier AnciennetĂ© > 10 ans 35 Boulevard Carnot 93200 St Denis SpĂ©cialiste location SpĂ©cialiste vente Ici, vous avez la possibilitĂ© de vous dĂ©placer en mĂ©tro ou rer, la station Cimetiere De L'ile-saint-denis est Ă  une distance de 0,11 km du Rue Maurice Thorez, 93450 L'Île-Saint-Denis. Enfin, l’aĂ©roport le plus proche est Paris-charles-de-gaulle situĂ© Ă  10,34 km de Rue Maurice Thorez, 93450 L'Île-Saint-Denis . Jai grandi Ă  la citĂ© Maurice Thorez de L’Ile-Saint-Denis et je suis allĂ©e au lycĂ©e Ă  Saint-Ouen. Je connais donc les trois villes de la circonscription par cƓur. On parle Ă©galement
L'ascenseur est le moyen de transport le plus utilisĂ© quotidiennement en France ! Relevant d'une formalitĂ© lorsque les machines fonctionnent correctement, cela se transforme en enfer lorsque les ascenseurs sont Ă  l'arrĂȘt depuis plusieurs mois. À l'Île-Saint-Denis, une "Ă©pidĂ©mie" de pannes d'ascenseurs condamne les personnes vulnĂ©rables Ă  la santĂ© fragile Ă  un Ă©niĂšme confinement, car elles ne sont pas en mesure de descendre plusieurs Ă©tages. Dans le Nord, le Centre et le Sud de la ville, c'est plusieurs ascenseurs qui sont immobilisĂ©s depuis plusieurs semaines, dans des bĂątiments de plus de 12 Ă©tages pour certains. Rendez-vous mĂ©dicaux ajournĂ©s, isolement des personnes ĂągĂ©es, approvisionnement compliquĂ©, impossibilitĂ© d'aller voter, Le calvaire est total quand cela dure depuis plusieurs semaines , voire plusieurs mois. Boulevard Marcel Paul. Rue Jean JaurĂšs. CitĂ© Maurice Thorez
Nous demandons au bailleur Seine-Saint-Denis Habitat d'intervenir dans les meilleurs dĂ©lais pour mettre fin Ă  cette problĂ©matique qui prend de l'ampleur. Nous demandons au bailleur Seine-Saint-Denis Habitat de mettre rĂ©ellement en place, des moyens pour allĂ©ger le fardeau des habitants, dans l'attente de rĂ©parations dĂ©finitives des ascenseurs. Nous demandons au bailleur Seine-Saint-Denis Habitat, de travailler Ă  une solution pour concĂ©der un geste de compensation sur les charges eu Ă©gard aux dĂ©sagrĂ©ments subis par les locataires. Cette pĂ©tition sera envoyĂ©e au bailleur Seine-Saint-Denis Habitat, Ă  monsieur le Maire de l’Île-Saint-Denis et ses Ă©quipes ainsi qu’à monsieur le dĂ©putĂ© Eric Coquerel pour que la situation Ă©volue rĂ©ellement. Sans solidaritĂ©, rĂ©sultats ni durables, ni honorables. Nous avons besoin de la mobilisation du plus grand nombre !
 COUPURE D'ÉLECTRICITÉ CITÉ THOREZ ⚠ Suite Ă  des travaux de remise en Ă©tat de l’éclairage des parties communes, une canalisation de chauffage a Ă©tĂ© Jump to. Sections of this page. Accessibility Help. Press alt + / to open this menu. Facebook. Email or phone: Password: Forgot account? Sign Up. See more of Ville de l’Île-Saint-Denis on Facebook. Log In. or. Je suis stupĂ©fait, franchement.» L'expert psychiatre en bafouillepresque. Ils ne sont pas les mĂȘmes que ceux que j'avais interrogĂ©s il y a quinze ans.» Ils», ce sont Patrick D. et Aklim O., respectivement accusĂ©s de meurtre et de complicitĂ© d'homicide volontaire. Vendredi, ils» comparaissaient devant la cour d'assises de Bobigny pour le meurtre d'un jeune homme, Patrice Joaquim,19 ans, abattu d'une balle de 22 long rifle au pied d'un immeuble de la citĂ© Maurice Thorez Ă  L'Ile-Saint-Denis Seine-Saint-Denis. Issue tragique Ă  une banale histoire de rĂšglement de comptes. Sauf que les faits datent de 1982. Et que, maintenant, dans le box des accusĂ©s, Patrick D., l'adolescent prĂ©sumĂ© meurtrier, a 35 ans. Les traits creusĂ©s, la mine sombre, l'homme Ă©coute, le regard plongĂ© dans sa parka marron. A ses cĂŽtĂ©s, son copain d'autrefois, veste pied de poule, crĂąne lĂ©gĂšrement dĂ©garni, silencieux. Des hommes respectables», sont venus dire leur famille et leurs 28 mai 1982 en soirĂ©e, Patrice Joaquim dĂ©cide de rĂ©cupĂ©rer sa moto volĂ©e. Il va dans la citĂ© Maurice Thorez, oĂč il pense pouvoir la retrouver. A son arrivĂ©e, des coups de feu claquent. Cinq ou six, selon les tĂ©moins. Le garçon s'effondre. Les regards se portent tout de suite vers un balcon d'immeuble. Il y avait Patrick D., un mĂ©canicien automobile, et son copain Aklim O. Ils avaient 19 ans tous les deux. Patrick reconnaĂźt avoir tirĂ©. Il n'a jamais vraiment expliquĂ© son geste. Il est arrĂȘtĂ© et Ă©crouĂ©. Aklim est mis en examen pour complicitĂ© d'homicide dix-neuf mois passĂ©s derriĂšre les barreaux, Patrick est libĂ©rĂ© en janvier 1984, et placĂ© sous contrĂŽle judiciaire. Son copain est restĂ© dix mois en prison. Depuis, les deux ont refait leur vie. Magasinier et machiniste Ă  Eurodisney, puis technicien audiovisuel, Patrick est devenu intermittent du spectacle. Aklim est animateur dans un centre de loisirs. A l'Ă©poque, le psychiatre les avait jugĂ©s Ă  la limite de la ans aprĂšs, la cour d'assises s'est penchĂ©e jeudi et vendredi sur ce dossier. Un dĂ©lai record» selon les termes de l'avocat de Patrick D., GĂ©rard Faivre C'est vrai que cela a Ă©tĂ© trĂšs long. L'affaire Ă©tait en permanence reportĂ©e. Comme mon client est sorti de prison il y a quatorze ans, elle a fini par ne plus ĂȘtre prioritaire.» Six juges d'instruction se sont succĂ©dĂ©, chacun transmettant le dossier Ă  l' lenteur de procĂ©dure peut aussi s'expliquer par le flou qui rĂšgne aujourd'hui encore sur les circonstances de la mort de Patrice Joaquim. Les enquĂȘteurs n'ont mĂȘme pas pu mettre la main sur l'arme du crime. Pourquoi les accusĂ©s Ă©taient-ils Ă  leur balcon? Pourquoi Patrick D. avait-il une arme? Pourquoi a-t-il tirĂ©? J'avais 19 ans, je n'avais pas conscience de mon geste», a-t-il dit aux jurĂ©s, sans donner plus d'explication. Le verdict Ă©tait attendu vendredi soir tard.
AmicaleCNL des Locataires de la Cité Maurice Thorez 9 avenue Maurice Thorez - porte 921 93450 L'ILE-SAINT-DENIS Contact: cnlthorez@free.fr: Fondée en 1916, la Confédération
Je n’ai pas le luxe de m’abstenir. Ni mes sƓurs, ni mon frĂšre, ni mes cousins, ni la plupart de mes copains de la citĂ© Maurice-Thorez Ă  L’Ile-Saint-Denis. Ni ma mĂšre, pourtant en France depuis 1959, bien avant la naissance de Marine Le Pen en 1968. Ma magnifique daronne et ses 86 printemps, qui porte un sublime foulard kabyle. Laquelle, si la candidate d’extrĂȘme droite est Ă©lue prĂ©sidente, ne pourra plus aller faire ses courses au marchĂ© de Saint-Denis sans se prendre une amende de 135 euros. MĂȘme si la prĂ©sidente du RN a semblĂ© revenir sur cette promesse Ă©lectorale, je n’ai aucune confiance en elle. D’autres, apparemment, vont se payer le luxe de bouder les urnes le 24 avril. D’ailleurs, ils n’hĂ©sitent pas Ă  le clamer fiĂšrement sur les rĂ©seaux sociaux depuis les rĂ©sultats du premier tour ni Marine ni Macron !» Moi, c’est diffĂ©rent. Je n’ai pas les moyens, vu ma gueule, de ne pas voter Macron. J’aurais bien aimĂ© m’abstenir, car j’ai l’impression, moi aussi, de me faire avoir une nouvelle fois. Mais ni mon nom, ni ma peau, ni ma religion supposĂ©e ma circoncision donc ne m’autorisent Ă  voter blanc. Pas mĂȘme mon statut social – je suis journaliste. Rien ne me protĂ©gera, surtout pas la Constitution que Marine Le Pen fera Ă©voluer comme elle veut si elle est Ă©lue prĂ©sidente, et qui lui permettra ensuite de faire passer toutes les lois abjectes possibles. Car, avant d’ĂȘtre un Français de classe moyenne, je reprĂ©sente avant tout, pour Marine Le Pen – comme pour son pĂšre, le tortionnaire d’AlgĂ©riens –, un basanĂ©, un Arabe, un musulman, un ennemi intĂ©rieur. La droite et l’extrĂȘme droite, ce n’est pas pareil J’envie les intellectuels qui savent tant qu’ils mĂ©langent tout et peuvent se permettre d’élaborer, de thĂ©oriser et de conclure par de l’idĂ©ologie, de la doctrine. Moi, c’est dans mes tripes que j’apprĂ©hende la rĂ©alitĂ©, que je sens l’arrivĂ©e du loup, auquel, oui, on a dĂ©jĂ  criĂ© deux fois, alors que c’est maintenant que vous n’y croyez plus qu’il arrive
 Voter, ce n’est pas une posture sociale, pour paraĂźtre intelligent, se faire plaisir, c’est un acte collectif, pas individuel, car il engage l’avenir de tous. Je comprends, pour la partager, la colĂšre suscitĂ©e par le quinquennat de Macron. Mais l’important, c’est demain, notre futur, celui des jeunes, des basanĂ©s, des juifs, des diffĂ©rents, des faibles, des prĂ©caires, etc. Or, une chose est sĂ»re en vous abstenant, vous aidez Le Pen Ă  gagner. Parce qu’aucun de ses soutiens Ă  elle ne lui fera dĂ©faut le 24 avril. Pour les abstentionnistes, il n’y aurait donc aucune diffĂ©rence entre l’ultralibĂ©ralisme autoritaire de Macron et l’extrĂȘme droite raciste et nĂ©olibĂ©rale de Le Pen. Pourtant, la droite et l’extrĂȘme droite, ce n’est pas pareil, mĂȘme si, depuis quelques annĂ©es, les Ă©lĂ©ments de langage de l’extrĂȘme droite ont Ă©tĂ© banalisĂ©s par certains mĂ©dias et politiques, pour que Zemmour devienne le seul Ă©pouvantail. Marine Le Pen n’est pas seulement un danger pour les basanĂ©s de ce pays, elle l’est aussi pour tous les Français, surtout pour les plus prĂ©caires Ă  qui elle a promis monts et merveilles et qui risquent de se rĂ©veiller avec une gueule de bois lundi matin. Certains disent on n’a jamais essayĂ© l’extrĂȘme droite». Bordel, ouvrez les livres d’histoire ! Les Allemands comme les Italiens s’en souviennent encore trĂšs bien, les AmĂ©ricains aussi rĂ©cemment. Et les Hongrois, les Polonais et les BrĂ©siliens en font aujourd’hui l’amĂšre expĂ©rience. La rĂ©alitĂ© est plus flippante qu’en 2017 On peut entendre aussi De toute façon, mĂȘme Ă©lue prĂ©sidente, elle n’aura pas la majorité». Mais Marine Le Pen a dĂ©jĂ  tout prĂ©vu, comme l’a assumĂ© crĂąnement il y a quelques jours l’un de ses proches, le dĂ©putĂ© europĂ©en RN Gilles Lebreton Si la nouvelle AssemblĂ©e nous est hostile, nous changerons la loi Ă©lectorale par un rĂ©fĂ©rendum organisĂ© dĂšs l’étĂ© prochain, puis la prĂ©sidente dissoudra l’AssemblĂ©e.» Sur son programme, il est indiquĂ© que les dĂ©putĂ©s seront Ă©lus Ă  la proportionnelle intĂ©grale», dotĂ©e d’une prime majoritaire de 30 % des siĂšges Ă  la liste arrivĂ©e en tĂȘte». Je rĂ©sume avec seulement 20 % des voix aux lĂ©gislatives, Marine Le Pen pourrait alors disposer d’une majorité  Certains abstentionnistes promettent de se battre si Le Pen est Ă©lue. On a vu ces derniĂšres annĂ©es le niveau de rĂ©sistance dans notre pays ! Et puis, rĂ©sister face Ă  une armĂ©e et Ă  la police, qui ont prouvĂ© lors des prĂ©cĂ©dents scrutins leur amour pour Le Pen, risque d’ĂȘtre un peu compliquĂ©, non ? Nous ne sommes pas en 2017. Il y a cinq ans, s’abstenir, ce n’était pas dangereux. Aujourd’hui, la rĂ©alitĂ© est plus flippante. Dans quelques jours, nous pourrions nous rĂ©veiller avec une Le Pen prĂ©sidente. Une telle Ă©ventualitĂ© est inconcevable. Pour les Ă©trangers, elle a prĂ©parĂ© un menu complet 100 % anti-halal. Par exemple, une fois Ă©lue, elle mettra un terme au droit du sol, va enterrer les lois antiracistes, dĂ©naturaliser certains Français, expulser un million de locataires Ă©trangers de leur HLM pour y foutre des Gaulois, arrĂȘter le regroupement familial, couper les allocations familiales, bloquer l’accĂšs Ă  certains emplois
 et ce n’est qu’un apĂ©ritif. Un crachat au visage Des amis blancs» avec qui j’ai grandi Ă  la citĂ© Maurice-Thorez ont prĂ©vu de s’abstenir eux aussi, ne comprenant pas mon angoisse. Ni que leur neutralité» est pour moi une trahison, un crachat au visage. Ont-ils oubliĂ© notre enfance commune ? Ont-ils oubliĂ© les sales Arabes» qu’on essuyait de la part des racistes de la citĂ© et ces carabines pointĂ©es sur nous ? Ont-ils oubliĂ© ces humiliations Ă  l’entrĂ©e des discothĂšques, pour nous qui avions la peau pas assez blanche ? Ont-ils oubliĂ© les refus des patrons de nous embaucher alors qu’eux avaient le droit de travailler ? La prĂ©fĂ©rence nationale Ă  la sauce Marine, prioritĂ© de son quinquennat, cela veut dire que les non-blancs, les Ă©trangers, seront des citoyens de seconde zone. Tout est Ă©crit dans son programme, il suffit de le lire. Au premier tour, j’ai donnĂ© ma voix Ă  MĂ©lenchon alors qu’il n’était pas mon premier choix. Le 24 avril, je voterai Macron avec ma tĂȘte, pas avec mon cƓur, parce que j’essaie d’ĂȘtre un adulte et que je sais prendre mes responsabilitĂ©s. Je voterai Macron pour que les passages Ă  l’acte racistes ne puissent pas devenir lĂ©gion. Je voterai Macron en toute vitesse et aprĂšs j’irai Ă  la piscine pour me dĂ©tendre. Nadir Dendoune est journaliste et rĂ©alisateur Des figues en avril, un portrait de sa mĂšre. Il a notamment publiĂ© Lettre ouverte Ă  un fils d’immigrĂ©, adressĂ©e Ă  Nicolas Sarkozy, Un tocard sur le toit du monde, qui a Ă©tĂ© adaptĂ© au cinĂ©ma sous le titre l’Ascension, et Nos rĂȘves de pauvres, qui retrace le parcours de sa famille. AL'ILE-SAINT-DENIS, la citĂ© Maurice-Thorez continue Ă  se mobiliser suite au dĂ©cĂšs tragique, mardi soir, du petit Ahmed, 5 ans, qui s'est noyĂ© dans la Seine, Ă  deux pas de chez lui, aprĂšs Logement Les habitants retraitĂ©s de la citĂ© Maurice-Thorez qui occupent de grands appartements sont rĂ©ticents Ă  dĂ©mĂ©nager pour des logements plus petits, comme le souhaite le gouvernement. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Les ministres du logement en rĂȘvent rĂ©cupĂ©rer les grands logements sociaux sous-occupĂ©s par des locataires retraitĂ©s pour les attribuer Ă  des familles. Sur le papier, cela paraĂźt simple. Dans la pratique, cela revient souvent Ă  perturber le fragile Ă©quilibre social des quartiers. CitĂ© Maurice-Thorez, Ă  l’Ile-Saint-Denis Seine-Saint-Denis, la vie s’écoule paisiblement, en ce dimanche d’étĂ© indien. Maurice, Yvette, AndrĂ© et Jean – tous octogĂ©naires – tapent le carton, comme d’habitude, dans la salle de l’amicale des locataires. Ils sont arrivĂ©s parmi les premiers, en 1967, ravis d’emmĂ©nager dans les logements neufs, six immeubles bĂątis Ă  la place des cabanons de mariniers du quartier dit des Allumettes ». Cinquante ans plus tard, ils sont lĂ , retraitĂ©s, aprĂšs une vie de labeur et aprĂšs avoir Ă©levĂ© leurs enfants. Ils sont seuls ou en couple, Ă  occuper de grands logements de quatre ou cinq piĂšces au loyer plutĂŽt bon marchĂ© 548 euros pour 80 mĂštres carrĂ©s, charges comprises. Serait-il temps, comme le souhaite le gouvernement, de laisser la place Ă  des familles parmi les sept cents demandeurs recensĂ©s par la ville ? Ah non !, proteste Yvette TrĂ©hout, ancienne aide laborantine. Je suis arrivĂ©e ici Ă  18 ans et, comme disait ma grand-mĂšre, j’veux mour’lĂ . J’ai dĂ©jĂ  retenu ma location, au chaud, Ă  cĂŽtĂ© de mon mari qui m’attend, au boulevard des AllongĂ©s », le petit cimetiĂšre qui ferme la citĂ©, au nord. Maurice Bertin, Ă  la vie professionnelle et politique bien remplie comme cadre dans les travaux publics et adjoint au maire de l’Ile-Saint-Denis, Ă  l’époque communiste, apprĂ©cie la vue sur la Seine depuis le balcon de son quatre-piĂšces traversant est-ouest que sa femme, Mauricette, et lui entretiennent avec soin. Je suis prĂȘt Ă  payer un surloyer, c’est normal, et j’étais mĂȘme prĂȘt Ă  l’acheter, dans les annĂ©es 1980. Mais je ne bougerai que manu militari de ce quartier oĂč ma femme est nĂ©e, dans une maison qui fut d’ailleurs dĂ©molie pour construire ces immeubles », explique-t-il en souriant. Le couple veille sur ses voisins, comme Sylvette qui vit sur le mĂȘme palier. Veuve et un peu isolĂ©e, elle apprĂ©cie cette compagnie C’est important pour le moral », reconnaĂźt-elle. Devenus maĂźtres de ce lieu qu’ils ont inaugurĂ©, ils sont attentifs Ă  la propretĂ© et savent inspirer, sans autoritarisme, son respect par les nouveaux arrivants. Il y a ici toute mon histoire » Deux cages d’escalier plus loin, Annie Le Goffic, 75 ans, raconte Dans cet appartement de quatre piĂšces, j’ai Ă©levĂ© mes sept enfants. Il y a ici toute mon histoire, et j’y accueille trois de mes petits-enfants devenus Ă©tudiants. C’est ma façon de les aider. Je ne dĂ©mĂ©nagerai pas. » Veuve, ancienne fonctionnaire territoriale, elle s’estime privilĂ©giĂ©e avec ses 2 000 euros mensuels de pension de retraite. Pilier de la citĂ©, cette grand-mĂšre hyperactive anime un atelier de peinture. Elle est aussi trĂ©soriĂšre de l’amicale des locataires de la ConfĂ©dĂ©ration nationale du logement. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. 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