Comment faire travailler son enfant à la maison ? Comment, après une journée de 8 heures assis derrière un bureau, éventuellement après d’autres activités, extrascolaires, pourrait-il se montrer motivé pour faire ses devoirs ? Et si on trouvait les moyens de faire du travail à la maison l’occasion d’apprendre autrement, d’une manière vraiment adaptée au profil de son enfant ? Nos conseils pour éviter l’énervement et rendre vraiment pertinents les devoirs à la maison . Les devoirs à la maison, pourquoi ? Les élèves vont en classe pour prendre de l’information et repartent chez eux pour faire leurs devoirs – Philippe Meirieu. Petit retour avec le pédagogue Philippe Meirieu sur l’histoire et l’intérêt ou non des devoirs à la maison… Historiquement, nous rappelle Philippe Meirieu, le travail personnel de l’élève – qu’il concerne la mémorisation, l’entraînement, la recherche ou l’élaboration personnelle – était un des éléments fondamentaux de la scolarisation. » [Autrement dit, se faisait à l’école]. Or, depuis les années 1950, le temps de cours n’a cessé d’augmenter au détriment du temps d’études, jusqu’à externaliser ce dernier presque complètement. Cela s’est effectué en raison de l’introduction progressive de nouvelles disciplines […]. On arrive ainsi aujourd’hui […] à une situation assez troublante les élèves vont en classe pour prendre de l’information et repartent chez eux pour faire leurs devoirs ». Cette situation a, très tôt, été dénoncée par des psychologues comme Henri Wallon 1879-1962 ou des pédagogues comme Robert Gloton 1906-1986. Ce dernier rédigea un rapport qui aboutit même, en 1956, à l’interdiction toujours en vigueur et jamais vraiment respectée des devoirs à la maison à l’école primaire. » On le sait en effet, donner du travail à faire à la maison accentue les inégalités sociales face à la réussite scolaire. En effet, tous les parents ne disposent pas du même bagage, des mêmes talents pédagogiques, ni du même temps pour épauler leurs enfants et, bien sûr, les conditions matérielles d’apprentissage ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Si Philippe Meirieu précise que les chercheurs et les pédagogues s’entendent, aujourd’hui, dans leur immense majorité Sur la nécessité de rééquilibrer le temps scolaire en donnant plus de place aux études dirigées » Sur le fait qu’il faille proscrire le renvoi systématiquement à la maison des tâches pour lesquelles aucun mode d’emploi précis n’a été donné et travaillé en classe Et sur l’indispensable promotion de l’entraide entre élèves, Il ne disqualifie pas pour autant l’intérêt de travailler en dehors de l’école. Mais pour que le travail personnel effectué à la maison – comme la mémorisation des leçons – soit réellement efficace, il convient, en fonction des besoins des personnes, de fournir une aide adaptée concernant la gestion du temps et l’équilibre des différentes activités dans la semaine et tout au long de l’année. Il faut, également, travailler à l’identification des mécanismes fondamentaux de l’apprentissage, apprendre à repérer et stabiliser ses stratégies individuelles d’apprentissage les plus efficaces, s’auto-évaluer, etc. À cet égard, le travail en dehors de l’école reste donc un enjeu fondamental dans le processus de démocratisation de l’institution scolaire et de l’accès aux savoirs. Prendre le temps de la vérification, de la mémorisation et de la compréhension profonde Et puis, nous l’avons évoqué, quel temps laissent aujourd’hui les programmes à un enfant pour apprendre et mémoriser à l’école ? Plus important peut-être encore, le travail à la maison peut permettre d’aborder autrement certaines matières, d’une manière adaptée au profil d’apprentissage de chacun et de prendre le temps ! Ce temps, qui, pour bien des élèves, fait défaut en classe. Le temps de l’expérimentation ou de la vérification, le temps de la mémorisation, le temps de la compréhension profonde. Les devoirs à la maison peuvent offrir une opportunité d’entraînement qui, seule, permettra d’ancrer les savoirs devant être automatisés le calcul mental par exemple et les compétences indispensables pour aborder des apprentissages plus intéressants. Le sujet est quoi qu’il en soit complexe, sinon polémique, et il ne s’agit pas ici de statuer sur l’utilité, ou non, des devoirs à la maison… mais de permettre aux parents quelque peu lassés ou découragés d’aider leur enfant à relever le défi… et à faire que ce temps de travail soit vraiment utile… et pourquoi pas agréable ! Le rôle des parents D’abord, essayez vous-même de garder une attitude ouverte et positive face aux devoirs. Ce n’est pas en râlant nous aussi contre la prof qui leur a mis une tartine d’exercices que vous allez motiver votre enfant. Positivez en vous disant qu’en aidant votre enfant, vous revoyez vous aussi vos fondamentaux ! Par ailleurs, il est très perturbant pour un élève de se trouver au milieu d’une situation de désaccord entre ses parents et son/ses enseignantes. Soyez fier de partager votre savoir, transmettez votre curiosité et votre soif d’apprendre ! Bien sûr quand on rentre d’une journée de travail et qu’on n’a jamais été très trigonométrie », c’est tout de suite moins évident ! Il faut distinguer deux aspects ; l’enfant qui n’a pas envie de faire ses devoirs parce qu’il estime qu’il a bien mieux à faire et par ailleurs qu’il a assez donné » toute la journée à l’école et l’enfant qui a besoin d’être aidé parce qu’il rencontre des difficultés. Dans ce dernier cas particulièrement, le rôle des parents va être de favoriser un retour sur erreur, c’est-à -dire de montrer et d’aider l’enfant à comprendre où et pourquoi il s’est trompé étourderie ? méthodologie ? réflexe trompeur ?…. Dans le premier cas, il faudra se montrer ferme et passer avec son enfant un contrat dès le début de l’année scolaire. C’est comme ça, il y a des devoirs à faire. On connaît tous le fameux plus vite tu t’y mets, plus vite tu es débarrassé » qui peut fonctionner… mais risque fort de pousser l’enfant à bâcler. On essaie donc de lui faire comprendre que les devoirs, ça sert à quelque chose vérifier qu’on a bien compris et que, par ailleurs, plus on écoute en classe et moins on repasse du temps sur ses leçons à la maison ! Bref, on explique le pourquoi du comment à son enfant !… Et on met en place des stratégies ! c Les Indestructibles 2 Les stratégies qui marchent 1. On organise les devoirs ! D’abord on ne prend personne en traître ! En général, les enseignants annoncent en début d’année leur manière de fonctionner vis-à -vis des devoirs je donne une poésie à apprendre 15 jours à l’avance, les évaluations ont lieu tel jour, etc.. On met donc en place, dès le début de l’année, un planning du travail qu’il faudra faire à la maison. On évite évidemment de demander à notre enfant de réciter toute l’histoire des Mérovingiens le jour où il a piano, orthophoniste ou foot. À nous de l’aider à mettre au point un emploi du temps qui évite la surcharge cognitive et surtout qui n’empiète pas sur le sommeil ! Bien évidemment, on laisse à son enfant le temps de se détendre à l’issue de sa journée de cours avant de se replonger dans les apprentissages ! Encore une fois, on n’hésite pas à passer un contrat avec lui ; il lit une première fois sa leçon puis il vous la récite d’après les neurosciences, la meilleure manière de mémoriser n’est pas de relire et relire, mais d’alterner lectures et tests ; il essaie d’abord de faire seul, exercice par exercice, puis vous montre. Mieux vaut fragmenter les exercices au maximum pour pouvoir réencourager et remotiver l’enfant après un premier calcul réussi que de le retrouver le nez en l’air à n’avoir plus rien fait depuis une demi-heure. On privilégie des petites séances d’un quart d’heure plusieurs fois par semaine plutôt qu’une ou deux heures d’acharnement d’un coup. Alors, évidemment on s’équipe d’un indispensable Time Timer ! Tu as 15 minutes pour apprendre le premier paragraphe de ta leçon. Ensuite tu feras une pause 15 minutes, puis tu te remettras 15 minutes à tes maths. Comme à l’école, pensez à alterner les matières et les supports ardoise, cahier, tableau, etc.. Vous pouvez ainsi lui demander de préparer le matériel pour qu’il puisse mentalement se préparer. Laissez le choisir quand c’est possible pour qu’il y prenne du plaisir ! Utiliser le stylo violet au lieu du banal stylo bleu, ça rend les exercices plus jolis ! Les organiseurs de type Ideo auquel on peut même assigner une durée à une tâche ou Synopte peuvent vous aider à affermir votre position face à cette tâche obligatoire. Grâce à eux pas question pour votre enfant de prétendre avoir oublié de faire ses devoirs ou avoir pensé qu’il pouvait regarder la télé avant ! Ils permettent de segmenter clairement la soirée par exemple, en montrant bien à l’enfant que les devoirs en sont une partie intégrante… et à quel moment ils doivent être faits. Horloge Synopte Combinaison d’une horloge, d’un emploi du temps, d’un tableau d’activité et d’un Time Timer, le Synopte une alternative astucieuse à l’horloge classique pour se situer dans la journée, en s’appuyant sur des repères visuels concrets plutôt que sur des heures. Il matérialise une journée de 24 heures dans sa globalité et la structure en 5 grandes périodes représentées par des couleurs et identifiables d’un seul coup d’œil. Des symboles d’activités magnétiques peuvent être placés sur l’horloge pour afficher le planning de la journée. Tom Tag Créé en Angleterre par Clare et Deborah pour le fils de Clare porteur de troubles autistiques, cet ingénieux système de barrettes et de clips est un support visuel très pratique pour gérer le quotidien. Idéo – système de motivation encouragera votre enfant à développer son autonomie et l’aidera à accomplir ses petites tâches quotidiennes, comme ses devoirs par exemple. Idéal pour les enfants de 3 à 16 ans prêts à relever des défis tout en participant à la dynamique de vie familiale ou de groupe. L’Édition Time Time d’IDÉO est l’outil visuel parfait pour la prise de conscience du temps avec le minuteur Time Timer. Idéal pour les enfants, parfait pour enseigner la notion du temps, aider avec les devoirs et les leçons, les tâches quotidiennes, les routines, les transitions… Le kit comprend 70 pictogrammes magnétiques, dont 35 actions, activités et situations quotidiennes ainsi que 35 minuteurs Time Timer représentant plusieurs durées. 2. On fait des devoirs un temps de partage Il arrive souvent qu’un enfant n’ait pas envie de faire ses devoirs par peur ou refus de la solitude à laquelle il associe cette tâche être seul, isolé dans sa chambre pour pouvoir se concentrer » pendant que les parents font la cuisine ou que son petit frère joue dans le salon. L’isoler n’est en effet pas forcément la solution et peut faire perdre beaucoup de temps et d’énergie en procrastination. Certains enfants peuvent se sentir rassurés par une présence à leurs côtés. Nous avons tous des souvenirs de devoirs faits sur un coin de la table de la cuisine. On propose donc à notre enfant de rester près de nous, on met tous ses enfants à une grande table de travail. Chacun travaille un peu seul, puis apporte son aide, le cas échéant, aux plus jeunes. Si l’enfant a envie d’être avec sa famille, mais un peu de mal à se concentrer, on l’équipe d’un casque antibruit, voire dun écran de concentration pour qu’il puisse être parmi d’autres sans être perturbé. Casque antibruit Léger, résistant et réglable, ce casque antibruit permet une réduction sonore de 22 dB bénéfique pour les personnes hypersensibles aux bruits ou ayant besoin de s’isoler du bruit ambiant pour parvenir à mieux se concentrer. Idéal pour faire ses devoirs ou travailler à la maison en toute tranquillité ! Ecran de concentration pliable study buddy Cet écran offre une solution pérenne tout en étant flexible aux problèmes de concentration que certains enfants/élèves peuvent connaître. Il se pose sur une table ou un bureau. Plié, il devient un plateau invisible sur le bureau et il se fait oublier. Déplié, il permet de créer un cloisonnement autour de l’enfant, minimisant ainsi les sources de distractions et autres pollutions attentionnelles. 3. On lui donne le contrôle de la situation Pour autant qu’il vous faille l’aider, l’encourager, le supporter au premier sens du terme, valoriser ses progrès et plus encore ses efforts, il est important d’apprendre à votre enfant à faire seul », important d’apprendre à votre futur adulte à se responsabiliser, d’une part, et à s’organiser d’autre part. Essayez, donc, même en restant à ses côtés, de lui apprendre à travailler en autonomie. Par ailleurs, en lui donnant le sentiment qu’il contrôle la situation, vous ne placez pas l’enfant en position de devoir accepter ou refuser quelque chose demandé par ses parents, son enseignant. Pour lui donner le sentiment qu’il contrôle de la situation, proposez à votre enfant de choisir l’ordre dans lequel il veut faire ses devoirs. Encouragez-le à expliquer sa pensée. Petit à petit, invitez l’enfant à estimer lui-même le temps qu’il pense nécessaire pour faire tel exercice ou apprendre telle leçon et à se challenger lui-même pour y parvenir. Il pourra être alors maître du Time Timer. À lui de remporter le défi qu’il se sera lancé. Plateau blanc avec Time Timer Mod un petit tableau blanc où est accroché un Time Timer Mod permettant d’écrire une tâche et d’indiquer la durée à consacrer à cette dernière. Montre time timer junior même fonctionnement que le Timer standard avec des fonctionnalités supplémentaires durée de 12 ou 24h, 3 modes réveil/heure/Timer 2 options de Timer personnalisé ou standard 60 min mode vibrant/sonore, waterproof 30 m rétroéclairage. Hors des devoirs, vous pouvez aussi laisser votre enfant préparer son cartable pour le lendemain une fois les devoirs finis ! En le responsabilisant de cette manière, vous l’aider aussi à gagner en autonomie ! 4. On rend l’enfant acteur de son apprentissage Même si les professeurs s’y efforcent, le temps scolaire, le poids des programmes et surtout le nombre trop élevé d’élèves en classe ne rendent pas toujours possible une pédagogie basée sur l’expérimentation, la manipulation, le tâtonnement. En cela, le fait de reprendre certaines notions à la maison peut être extrêmement stimulant et bénéfique. Une autre idée, pour le rendre acteur de son apprentissage, c’est de lui proposer de noter des questions qu’il a eu durant les exercices, il pourra les poser à la prochaine séance à son professeur. Ainsi, il pourra mieux noter ses difficultés et avoir plus d’aide sur ce point. Votre enfant a un peu de mal à comprendre les fractions et les nombres décimaux ? Cela devient tout de suite plus clair si on découpe des portions de pizza ou si on s’appuie sur les tours d’équivalence. Avec les plus petits, les compteurs sont un moyen à la fois ludique et ultra-efficace de mettre en place la numération ! Kit d’activité fractions Ce jeu de manipulation permet de mieux comprendre ce qu’est une fraction et ses équivalences de valeurs à travers de multiples activités et résolutions de problèmes. Apporte une approche concrète à une notion abstraite souvent difficilement compréhensible. Notice pédagogique. Dès 7 ans. Cubes MathLink Numberblocks kit d’activité 1-10 Cette édition spéciale des cubes MathLink propose aux enfants d’aborder les mathématiques de manière très ludique en classe ou à la maison grâce aux personnages les Numberblocks. Ces cubes empilables et durables sont faciles à empiler, à connecter et à tordre pour les petites mains. On révise la conjugaison, l’orthographe, la grammaire avec des jeux de plateau, on s’appuie sur des éléments visuels pour apprendre à analyser la phrase et ses constituants, etc. Conju cat’s Un petit jeu pour devenir un as de la conjugaison ! Selon la couleur de la case, il faudra conjuguer un verbe au futur simple, à l’imparfait, au passé composé ou au passé simple. Symboles grammaticaux Montessori à utiliser pour identifier et libeller chaque composant dans une phrase, ils permettent d’aborder l’analyse grammaticale en manipulant des symboles concrets. 100 symboles en bois répartis en 10 catégories verbe, pronom, déterminant, conjonction, nom, adjectif, chiffres, préposition, adverbe et interjection. La maison doit devenir le labo d’expérimentation où l’on teste pour mieux comprendre, où l’on va plus loin ! Cela peut sembler chronophage, mais vos efforts seront payants, ne serait-ce que parce que vous y prendrez du plaisir et parce qu’ils permettront un ancrage des notions bien plus en profondeur. 5. On s’adapte à son profil sensoriel À la maison, c’est le moment d’adapter la méthode et la difficulté pour coller au plus près du profil sensoriel de son enfant. Il retient mieux par le visuel ? Pourquoi ne pas lui proposer de vous réexpliquer sa leçon sous forme de mind-mapping ? Il apprend mieux en écoutant on enregistre la leçon ! Il a besoin de manipuler ? On a vu qu’il existait de nombreux outils sur lesquels s’appuyer ! Il a du mal à écrire ? Il le fait à l’oral ou il peut aussi nous dicter. Vous pouvez aussi lui proposer d’expliquer ce qu’il a appris à vous, à son petit frère ou à sa petite sœur, voir même à son doudou ! Savoir réexpliquer ce qu’on a appris et savoir reformuler, c’est aussi une très bonne manière pour apprendre et mémoriser ! L’idée est de varier les supports sur le petit tableau blanc plutôt que sur une feuille, d’exploiter les méthodes qui fonctionnent le mieux et qui motivent le mieux votre enfant. Le but des devoirs est que l’enfant comprenne, ancre ses apprentissages, qu’il s’entraîne pour acquérir des automatismes indispensables afin de libérer le cerveau pour des tâches plus complexes, pas de faire plaisir à la prof. Avec des enfants ayant des troubles, dys par exemple, n’hésitez pas à mettre en place une manière de fonctionner adaptée en début d’année avec l’enseignant ou l’enseignante. Celui-ci ou celle-ci peut lui permettre de ne pas faire ses devoirs à l’écrit, de les taper à l’ordinateur, de faire moins d’exercices, etc. À lire également S’organiser et apprendre grâce au mind-mapping » Enfin, conseil très important arrêtez de culpabiliser ! Pour une mère, réussir à faire travailler son enfant, c’est être une bonne mère. Si ça se passe mal, elle voit son utilité remise en question et peut en être profondément déstabilisée, constate la psychologue Jeanne Siaud-Facchin*. La pression des devoirs peut devenir extrêmement forte dans certaines familles. Et cela peut envenimer sérieusement les relations parents-enfants, voire les relations dans la fratrie quand votre petit dernier juge que vous passez trop de temps avec son collégien de grand frère, à essayer de lui faire faire quelque chose » ! Vous n’êtes pas forcément enseignant, vous avez vous-même beaucoup de devoirs » à faire à la maison, trop peu de temps, pas la patience. L’apprentissage et l’affect sont évidemment intrinsèquement liés et les difficultés à obtenir de votre enfant ce qu’exige l’école de lui peuvent vite détériorer les relations. Essayez de garder de la distance, ne vous acharnez pas lorsque votre enfant n’y arrive pas ; vous réessaierez plus tard pour cela il est indispensable de ne pas s’y prendre au dernier moment, d’une autre façon, avec quelqu’un d’autre. N’hésitez pas à faire part à l’enseignant des difficultés que rencontre votre enfant pour travailler à la maison. Répartissez les tâches, diversifier les appuis là -dessus, c’est papa ou maman qui t’aidera, ça tu peux le revoir à l’étude, ça tu le feras mercredi avec tes cousins, sur cela, il existe une vidéo très bien faite, etc. Il existe également des associations pour apprendre à aider un enfant ayant des troubles de l’apprentissage à travailler à la maison comme le Cartable fantastique ou Epsilon à l’école. Sources * C. Jaurès, Le casse tête des devoirs à la maison », La Croix, novembre 2013 Article publié le 25 février 2019, mis à jour le 2 février 2022.
Avoirune attitude positive face aux devoirs d'école Pour que l’aide aux devoirs se passe au mieux, évitez de vous mettre dans une position de
Vous avez parfois l’impression que rien n’intéresse votre enfant. Vous le trouvez mou ou feignant et à vos yeux, rien ne le passionne. Que ce soit à l’école ou à la maison, il montre rarement des signes d’intérêt et vous commencez à désespérer… Alors comment rallumer la flamme » et le motiver ? Votre enfant ne vous parle pas ? Questionnez-le ! Vous avez sûrement l’impression d’avoir déjà tout essayé, et que c’est peine perdue… Et bien sûr, il est parfois difficile de dépasser les réactions automatiques de vos enfants Je m’en fiche , Comme tu veux , Je sais pas , J’ai pas envie , et autres réponses qui reviennent en boucle. Restez optimistes, vous allez trouver ! N’hésitez pas à le questionner souvent et sous tous les prétextes chaque jour sur sa journée d’école, sur ses envies pour le week-end ou les vacances, sur ses réalisations dans ses activités extra-scolaires, etc. C’est une habitude à prendre et il y a des questions qui peuvent vous aider à avoir des réponses plus facilement. Par exemple, préférez Qu’est-ce qui s’est bien passé dans ta journée ? » à Alors, tu as eu des notes aujourd’hui ? . Votre enfant ne s’intéresse à rien ? Trouvez l’étincelle Il y a forcément quelque chose, à un moment donné, qui va éveiller son attention et révéler son intérêt… soyez à l’affût ! En effet, ce petit quelque chose » peut être vraiment subtil et difficile à repérer. Comment trouver cette étincelle ? Allez la chercher dans ses réussites, les choses qu’il fait avec plaisir et spontanéité. S’il aime le football par exemple, c’est peut-être là que vous trouverez l’étincelle ! Et quand vous l’avez trouvée, creusez le sujet ! Essayer de comprendre où réside son intérêt, sa motivation. Pour le football par exemple est-ce qu’il aime jouer avec ses amis ? Se dépasser ? Comprendre et créer des stratégies de jeu ? Suivre ses équipes favorites ? En lui montrant que vous vous intéressez à lui, vous l’accompagnez également dans sa réflexion. Invitez-vous dans son monde restez ouvert ! Dans ce questionnement et cette démarche, il est essentiel d’être extrêmement bienveillant toutes les passions comptent ». Il aime les jeux vidéos ? Ça peut être une bonne chose ! C’est en vous invitant dans son monde que vous lui montrez qu’il peut, sans crainte, s’ouvrir à vous et partager avec vous ses intérêts – quels qu’ils soient. Les intérêts de cette démarche sont multiples d’abord, vous réveillez chez votre enfant une motivation qui vous semblait perdue. Ensuite, en vous y intéressant, vous la crédibilisez. Enfin, vous enrichissez votre relation avec lui en renforçant vos liens de confiance. Marina Barreau – Fondatrice de CeQueJeVeuxFairePlusTard Passionnée par le développement des potentiels, elle commence ses études par un diplôme de Psychomotricité à la Pitié-Salpétrière. Elle rejoint ensuite l’entreprise où elle transpose sa passion au coeur du management. Elle devient coach de dirigeants au sein du cabinet Caminea qu’elle crée en 2009. C’est là qu’elle façonne le concept de Management sourire pour accompagner les dirigeants dans le développement de leur entreprise et leur développement personnel. Elle se rend compte que ces concepts sont également pertinents dans la relation maman, c’est au quotidien qu’elle en voit les bienfaits. C’est ainsi que naît CeQueJeVeuxFairePlusTard, où elle met son expérience au service des jeunes pour les aider à révéler leur talent et leur donner confiance en leur potentiel. En parallèle, elle conseille les parents sur son site Internet. La contacter mb Vous avez aimé cet article ou bien vous voulez réagir ?
Passezun accord avec votre adolescent : demandez-lui de travailler un temps limité, chaque jour (même 15 minutes peuvent suffire, si vous partez de loin). Et inscrivez ce nouveau rendez-vous sur un agenda. Vous en profiterez pour réorganiser avec lui sa chambre ou la zone dans laquelle il peut s’atteler à ses devoirs.
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jai un garçon de 11 ans qui adore jouer. Il fait ses devoirs que sous ma pression et quand je lui parle et lui dit que son avenir en dépends, il fait la sourde oreille. je demande conseils aux mamans ou aux pères qui ont des enfants motives. Merci de m'aider et de me transmettre vos trucs et astuces
Celadoit ĂŞtre fait ensemble dans la bienveillance. DĂ©finir des objectifs, pour motiver ton ado. Il est nĂ©cesÂsaire d’avoir un objecÂtif, un but Ă atteindre, un rĂŞve Ă rĂ©aÂliÂser, pour avoir la motiÂvaÂtion de traÂvailler. Plus on a des dĂ©tails en tĂŞte sur ce qu’on veut atteindre, plus on a de chances de l’atteindre car l
Voiciun livre rafraîchissant pour les parents, les grands-parents, les enseignants, les éducateurs en milieu scolaire ainsi que tous les accompagnateurs et professionnels de l’éducation qui ont à cœur la réussite scolaire de nos enfants. Louise St-Pierre propose de placer l’enfant au cœur de ses apprentissages. Les stratégies gagnantes, affirme-t-elle,
Sivotre Ado a un gros devoir ou un exposé, aidez le à fractionner le travail, qu’il le fasse petite partie par petite partie. Car faire un devoir la veille de sa remise est particulièrement stressant alors que finir un gros travail avant la date de la remise procure procure à l’ado une super sensation, qui l’incitera à renouveler cet exploit.
4étapes pour se motiver à faire ses devoirs. 29 mai 2018 5 octobre 2020 Adozen Aucun commentaire apprentissage, devoirs, Un « truc » simple pour se concentrer avant les devoirs. 17 octobre 2017
kpyHcy. 4za75vprsv.pages.dev/4044za75vprsv.pages.dev/614za75vprsv.pages.dev/3994za75vprsv.pages.dev/334za75vprsv.pages.dev/4184za75vprsv.pages.dev/2784za75vprsv.pages.dev/4064za75vprsv.pages.dev/394
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